Une journée particulière s'annonçais. Je pouvais revoir ma mère aujourd'hui. On m'avais autorisé à aller la voir, j'avais donc quitter le temps d'un week end la colonie pour ma vie d'avant. Alor qu'on me conduisait vers New york, je regardais par la fenêtre les routes qui défilaient. Mon protecteur me reconduisait chez moi. Pas pour longtemps mais c'était déjà ça, j'allais pouvoir serrer ma mère dans les bras. La nuit tomba alors que nous roulions encore. Je m'endormis le temps de la route. Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux nous étions arriver et le jour été denouveau levé. Je souris en reconnaissant ma ville, j'étais tout exitée à l'idée de cette journée que j'allais passer. Je sortie de la voiture et fermais la porte. Je marchais avec mon protecteur vers l'appartement que j'avais habité. Je souris en reconnaissant les boutiques et le central parc pas très loin. Enfi j'arrivais chez moi. Je montais les marches quatres à quatre et sonnais à la porte et ce malgrès l'heure matinale.

Ce fut ma mère qui vient m'ouvrir encore en robe de nuit. Je lui souris, elle me pris dans les bras et je ne pus m'empêche d'avoir les larmes au yeux à ses retrouvailles. Elle nous fit entrer et nous discutions autour d'un petit déjeuner et d'un bol de lait. Je lui racontais ce que je vivais à la colonie et elle les petitsragots de la ville. Elle me proposa d'aller faire les boutiques l'après midi j'acceptais mais avant je voulais faire un tour dans le plus magnifique parc du monde, le central parc. Elle s'habilla et m'accompagna. Je portais une jupe en jean ceintré et un débardeur avec des sandales. Nous amrchhions tout en discutant vers le parc. Ma mère me diasit que j'avais changer et elle me trouvait grandi.

Nous arrivon dans le parc et là marchion vers le banc ou avant mon départ nous avion sl'habitude de nous assoir. Nous rions des souvenirs qui revenais et je lui prposais de nous acheter une gauffre de l'un de ses marchand ambulant que nous aimions tant. Elle me laissa aller. Je me levais et marcha à reculons pour savoir ce qu'elle voulais prendre sur sa gauffre. Elle me repondis, alors je me retournais vers le kiosque, mais lorsque je me retournais ce fut contre quelqu'un qui passait par là.

Il s'agissait d'un charmant jeune homme que je ne connaissais pas. Je ne pu m'empêcher de rougir parce que je le trouvais très mignon et que je venais de me rendre ridicule. Je me fondis en excuses.

"Je ... Je suis désolé, je ne regardais pas ou je m'étais les peids, vous n'avez rien?"

« Et vous. Et toi ? » Je le regardais, il était … beau. Il m’avait tutoyé et je ne savais pas trop quoi lui répondre parce que pour l’instant il fallait que je revienne sur la planète terre. C’était sans doute la première fois que je croisais quelqu’un d’aussi … intriguant. Intriguant parce qu’il était beau surtout sous regard, le miens était plongé dans le sien et je n’arrivais pas à regardé ailleurs. Je ne voulais pas non plus perdre le contact visuel avec lui. Il devait être un peu plus vieux que moi peut être deux ou trois ans de plus. Je finis par lui bafouiller une réponse plus ou moins compréhensible.

« Je ne …euh non je n’ai … rien. »
Je me trouvais complètement idiote face à ma réponse. Je ne pouvais pas lui dire clairement au lieu de bafouiller je ne sais quoi. C’était toujours comme ça avec les garçons. Timide et maladroite comme pas possible. Et puis je ne connaissais même pas ce garçon, comment s’appelait-il ? Il faudrait que je songe à lui demander. Que dire ? Que demander ? Que faire ? Je n’en savais rien. Je n’avais jamais été très douée en matière de garçon ni de drague.

« Tu … tu es de New York ? »
Question idiote, je me mordis la lèvre, ce que je pouvais être niaise, s’il était de new York vive mes questions qui ne devrait pas être posé cinq minutes après une rencontre, il faudrait que je songe à faire un répertoire sur les dix meilleures questions. Je me contentais d’ajouter à ma question un petit sourire dont j’avais le secret.

Fatigué, je l'étais, effectivement. Il était jamais bon lorsque je dormais encore debout, autant pour moi que pour toutes les personnes qui m'entouraient dans un rayon de vingt mètres à peu près. Je divaguais, j'étais mou, un vrai mollusque. Non messieurs, non mesdames, je n'avais en aucun cas bu ou fait la fête le soir d'avant, j'étais toujours ainsi ce que me reprochaient mes parents car je faisais souvent des bêtises dans cet état de transe insupportable. Je me prenais des gens, je renversai le café (ou le jus d'orange selon ce que c'est), je cassai des objets... bref, j'étais limite dangereux et surtout très maladroit. Mais une fois bien réveillé, tout redevenait normal.

Malgré cela, j'étais tout de même allé chercher du jus de fruit à l'épicerie de la rue plus loin de chez moi car mes parents avaient eu la grosse flemme d'y aller et c'était donc moi qui m'y était collé. N'ayez aucune pitié, j'avais l'habitude, c'était ce qui s'appelait : servir. "Honore tes parents" disait Dieu dans un de ses dix commandements, chose que je faisais que trop bien. Mais, pour une fois, je sentais que ce "service" allait m'être utile à moi aussi. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, j'aurais peut être plus de jus d'orange mais ce n'était rien comparé à ce qui allait m'arriver.

Ainsi, ce fut tout naturellement que je traversai Central Park, ce qui m'évitait de faire le grand tour et qu'après avoir fait mon achat, je décidai de rentrer pour me débarrasser de ma corvée. Seulement, en chemin, je m'étais cognée contre une fille, ce qui devenait tout de même assez fréquent ces temps ci. Un rêve de tout jeune homme mais moi ça me rendait tout drôle, n'ayant pas l'habitude. Pas que je fui les gens mais j'étais loin d'être LE garçon populaire, j'étais même plutôt celui à l'écart avec sa petite bande d'amis.
Ainsi, la jolie fille que j'avais physiquement rencontrée m'avait demandé si je n'avais rien et j'en avais fait autant pour elle, par mesure de politesse mais aussi parce que tout de même, cela était tout de même la moindre des choses de savoir si elle n'avait rien non plus, bien que je sache pertinemment que je ne lui avais pas fait de mal. Certaines personnes vous aurez crier au nez de faire plus attention après tout, d'autres plus gentilles pensaient autrement.
Ainsi elle me répondit qu'elle n'avait rien et je fis un sourire idiot comme je sais tant bien le faire en me frottant l’arrière de la tête.

"Oh... je... tant mieux alors, encore pardon."

Tout aurait pu s'arrêter là. J'aurais rebroussé chez moi, retrouver mes parents, ranger ce fichu jus d'orange et finir ma journée dans la joie et la bonne humeur. Mais le destin en a destiné autrement : la jolie inconnue m'aborda en me demandant si j'étais de New York. J'aurais pu la prendre pour une folle, ayant rencontré une il y avait peu de temps mais je prenais ça plus pour de la curiosité. C'était sympa de sa part d'engager la conversation et puis surtout, cela me donnait une occasion de rencontrer des gens nouveaux et vivre autre chose. Peut être... devrais je essayer d'en faire autant. Allez, je me lançai :

"Oui je le suis et toi?"

Incroyable, je l'avais dit! A une fille en plus! Il pourrait désormais tout m'arriver : marcher dans une crotte de chien ou bien me recevoir une météorite dans la figure, qu'importe j'étais à présent satisfait de ma journée et rien que le fait de lui avoir dit cela me rendait absolument très fier de moi, comme si c'était la meilleure chose que j'avais dite au monde.
Alors, dans mon élan, je décidai de poursuivre la conversation :

"Tu t'appelles comment?"

Je ne savais pas vraiment si c'était la meilleure façon de lui demander et je jurais que si elle fuyait, plus jamais de ma vie je n'oserais prononcer cette question à une fille de ma propre initiative. Pas que j'avais peur des filles, juste que... j'étais affreusement timide. D'ailleurs, j'étais en train de prendre sur moi pour ne pas lui montrer à quel point mon cœur battait et que je faisais beaucoup d'effort pour ne pas paniquer. Allons, pensai-je, ce 'nétait qu'une fille parmi tant d'autre...

Il sourit. Ce qu’il avait un beau sourire. J’en étais toute retournée. A la colonie je croisais énormément de beau garçon mais ils n’avaient rien comparé à ce jeune homme. Digne d’un apollon. Je continuais de l’observer plus en détail sans trop insisté non plus même si je n’avais jamais été discrète à ce niveau là. A y réfléchir il aurait pu être fils d’Apollon. Ce n’était pas ce qui manquait à la colonie, ça me faisait penser à Lee Fletcher que je ne connaissais que de vue. Les fils d’Apollon étaient d’une beauté c’était certain mais rien de comparable a ce garçon qui avait beaucoup plus de charme.

Il me dit que c’était bien si je n’avais rien et je lui souris. Je n’avais pas envie qu’il s’en aille. Je voulais rester encore quelques minutes avec ce jeune homme dont j’ignorais encore le nom l’âge et tout le reste. Il me dit qu’il était de New York. Etrange que je ne l’ai jamais croisé, mais en même temps New York est tellement grand. Il me retourna la question.

« Oui, je le suis également mais pas à l’année. »

En fait je me rendis compte que je n’aurais pas du dire ça parce qu’il allait falloir que je mente. Je ne pouvais pas avouer que j’étais dans une colonie spéciale pour le demi-dieu il me prendrait pour une folle. Je dirais comme à tous le monde, que j’étais en internat à Manhattan ce serait beaucoup plus simple. Il me demanda comment je m’appelais. J’étais contente qu’il me pose cette question. Ainsi je pourrais lui retourner la question et à mon tour savoir son prénom que je mourrais d’envie de connaître. Je décidais de ne pas lui mentir sur ça.

« Je m’appel Lily-Rose. Et toi ? »

Wouah je venais de faire là une grande avancée. Moi d’ordinaire si timide qui attendait souvent qu’on me pose les questions car j’étais loin d’être douée pour ce genre de formalité. J’étais comme qui dirais habituellement très gênée lorsqu’on vient m’aborder, sauf que là c’était moi qui lui étais rentré dedans. C’était un peu diffèrent. Je ne sais pas pourquoi mon cœur faisais tant de bond dans ma poitrine ce que je savais c’était qu’il ne me laissait pas indifférente.

La jeune femme me demanda si j'étais de New York et je lui avais à l'affirmative, le lui retournant la question. Elle devait avoir à peu près mon âge et je ne l'avais jamais vu au lycée ou quoique se soit, car si cela avait été le cas, elle ne m'aurait pas échappé du regard. Sa peau était métissé, mate, des yeux assez bridés et de longs cheveux noirs pour accompagner le tout. Elle était vraiment très jolie comme fille, le genre dont j'aurais jamais pensé adressé la parole ne serais ce qu'une fois dans ma vie.
Et puis, avec son sourire angélique et sa voix douce, elle avait l'air très gentille comme fille.
Enfin, il ne fallait pas non plus que je me fasse de film. Jamais je pourrais sortir avec une fille comme elle, pas même dans mes rêves les plus fous avec des pyramides au milieu de la mer qui coulent et le dieu de la mer grec. Elle était bien trop parfaite pour cela et moi j'aurais surement le droit à... heu... à rien du tout si ça se trouvait. On me retrouverait mort sur le canapé avec des onze chats et puis voilà.

Toujours était il qu'elle engageait la conversation avec moi en me disant qu'elle était de New York "mais pas à l'année". Surpris, je haussai les sourcils en repensant à ce que m'avait l'autre d'hier "Je ne suis jamais allée dans un lycée normal. J’ai vécu dans un autre endroit. Enfin, pas pour des gens fou comme tu peux le penser". Absurde, il était tout à fait impossible qu'elle me sorte ça elle aussi. Une fois mais pas deux, sinon c'était moi qui était bon pour l'asile.

"Pas à l'année?" répétai-je. "C'est à dire?"

Bizarrement, je me sentais poussé d'un élan de curiosité et je ne saurais dire si c'était elle qui me faisait cet effet ou juste histoire de parler.
Et puis après, j'avais osé. J'avais pris mon courage à deux mains et lui avais demandé son prénom. Incroyable, je me surprenais moi même de l'avoir fait! Un petit pas pour l'humanité, un grand pas pour moi. Peut être allait elle me dire qu'elle devait y aller car on l'attendait, le coup classique, mais au moins j'aurais essayé!
Cela dit, elle me répondit. Elle s'appelait Lily-Rose. Je me mis à sourire en l'entendant, comme si c'était le prénom le plus joli que j'avais entendu jusqu'à présent. Je me rendais compte de mon imbécilité en pensant de telle chose. Voyons Gaël, calme toi, ce n'était pas comme si tu allais la demander en mariage!
Mieux. Elle m'avait retourné la question. La chance? Peut être. J'osai croire qu'elle était, ne serais qu'un petit peu, curieuse vis à vis de moi. Aah, mais pourquoi pensais-je à des choses pareilles?

"Oh! C'est un beau prénom! Moi c'est Gaël, enchanté."

réussi-je à répondre distinctement, ce qui m'avait pris beaucoup d'effort malgré tout.
Je me sentais ridicule à être là, devant elle, à sourire béatement avec mon jus d'orange dans le sachet que je tenais... jus d'orange. Croissant... ça va me venir...

"Oh désolé, je te retiens peut être..."

Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il veuille des détails. Je me retrouvais à ouvrir et fermer la bouche plusieurs fois sans savoir quoi dire. Que pouvais-je lui dire ? Je n’avais pas vraiment envie de lui mentir et pourtant je ne pouvais pas non plus lui dire la vérité. Je me contentais donc de lui sourire sans pour autant répondre à sa question.

C’était mieux comme ça, malgré tout je ne voulais pas qu’il s’en aille comme ça. Je voulais qu’il reste et apprendre à le connaître. Il m’attirait, oui c’était vrai, il était tellement mignon avec son petit sourire de séducteur et ses yeux magnifique. Je n’arrivais plus à détourner le regard. A la limite de l’envoutement. Je souhaitais vraiment le recroiser mais les chances étaient tellement réduites.

Il me dit que j’avais un jolie prénom et je me sentis rougir. Il se présenta comme étant Gael. C’était un prénom original qui lui allait merveilleusement bien. Gael. Il était enchanté. Je l’étais également. Le temps me manquait cruellement. Nous avions tous les deux des choses à faire. Il me dit qu’il me retenait peut être mais j’aimais être retenue par lui. Je sortis de mes pensées pour jeter un œil à ma mère toujours assise sur le banc, elle s’était soudain prise d’attention pour un oiseau poser sur un arbre mais je savais que du coin de l’œil elle m’observait et souriait.

« Non … en fait si. On se reverra peut être Gael. En tout cas je l’espère. »

Je lui souris, dire son prénom m’était étrange, mais j’avais envie de le dire des millions de fois pour être sur que ce n’était pas un rêve. Gael. Sa sonnait si bien. Gael et Lily. Ou la il fallait que j’arrête de me faire des films, si sa tombe il était juste poli et me trouvais affreuse. Il fallait que je redescende sur terre.