♠ La fin est le commencement d’une autre vie

Je m’approchais du bureau d’une directrice d’une grande maison de vêtement. Elle voulait m’interroger sur quelques points précis sur ma vie. Je me demandais encore pourquoi j’avais accepté cet entretient qui allait m’être fatal car je voulais rester mystérieuse jusqu’à la fin. Or, j’ai finis par craquer. Je toquais à la porte, elle m’ouvrit. C’était une jeune femme ayant la beauté d’une orientale mais aussi celle d’une occidentale. Je lui souris, un sourire de courtoisie. Elle me montra un fauteuil en face de son bureau, on s’assit puis l’entretient allait commencer.

- Bonjour, Mlle O’Donnel, j’ai vu votre CV, celui-ci est bien mais il manque quelques informations, pourriez-vous me les dire ?

- Bonjour, bien, je pourrais vous aider à le compléter. Que voulez-vous savoir ?

- J’aimerais savoir votre naissance, votre enfance et votre adolescence. Ensuite, votre caractère et votre physique.

Je la regardais avec un sourire énigmatique digne de Mona Lisa. Pourquoi voulait-elle savoir mon passé ? Je finis par répondre d’une voix douce et nostalgique.

- Je suis née un soir d’halloween 1985 à Dublin, ma génitrice m’a laissé à un couple qui souhait avoir des enfants depuis fort longtemps. Je passais mon enfance en Irlande. Je me souviens qu’un soir d’hiver, mes parents avaient allumé un feu dans la cheminée. J’avais mal au cœur, j’avais peur de ces flammes destructrices … Elles étaient le mal incarné. Je le savais mais je n’osais pas demander à mes parents si dans les flammes se cachait un monstre. J’étais peureuse à cette époque et naïve. Les années passent, j’entrais dans une école pour jeunes enfants. Il me semble que j’avais cinq ans, j’étais une jeune fille souvent seule et isolée. Personne ne me parlait car j’étais différente. Et, je le vis très mal. Heureusement que plus tard, je serais plus sociale, je dois aussi vous avouer que j’étais très timide. Bref, je voulais jouer avec une de mes camarades de classe. Elle me regardait bizarrement, je ne comprenais pas sa réaction et je lui dis alors « ze suis pas comme toi, mais on peux devenir copine ! » Elle finit par accepter. Comment elle s’appelait ? L. A la suite, de cet épisode, elle et moi devenions les meilleures amies. Peut-être un peu plus. Je ne saurais comment décrire. Un jour, je rentrais chez moi, je vis ma mère en train de se disputer avec mon père, elle disait que jamais, elle accepterait que je sois une bisexuelle. Elle trouvait cela inhumain, elle pensait qu’avoir une inclinaison pour les filles étaient le signe d’une maladie et d’une tare génétique. J’avais dix ans quand elle avait dis cela. Mon père quitta la maison après cet épisode, il était le seul qui me défendait contre ma mère. J’ai oublié de vous dire que ma mère ne supportait pas que je traine avec une fille. C’était le mal pour elle. Bref, au moment de son départ, je lui demandais s’il pouvait me prendre. Et, il accepta de partir avec lui. Nous quittons l’Europe pour aller dans les États-Unis, je quittais L. Sans rien lui dire, j’avais quelques remords, mais je n’avais pas le choix. Je laissais mon passé derrière moi pour mieux voir l’avenir. Nous prenons le bateau, je m’amusais avec d’autres personnes du paquebot. Avais-je peur de mourir comme les personnes qui étaient mortes lors de la terrible nuit du 14 Avril 1912 ? Non. Ce n’était pas ma phobie, si je dois mourir, je veux mourir noyée et pas brulée. Comme les sorcières de Salem. Bref, la traversée était longue et j’en profitai pour questionner mon père. Quelles étaient mes questions ? Elle parlait de mon origine. Mon père me révéla que j’étais la fille d’Hécate et de lui. Il me dit qu’il n’était pas un humain mais une créature. Je comprenais. Je lui demandais si j’étais une sorcière, il m’affirma que je l’étais et que ma phobie des flammes venait de mon origine. Je n’avais plus peur maintenant. Je devais m’affirmer. Être le Phénix qui renait de ces flammes. Oui, j’allais faire ça et montrer que c’était fini l’enfant si adorable et gentille. Je le serais seulement avec des gens que j’aimais. Nous arrivions aux États-Unis plus précisément à New York et c’était le jour de l’Indépendance, je me rappellerais toujours de ce 4 Juillet 1995. Le maire avait organisé un feu comme à la Saint Jean dans certaines villes Françaises. Mon paternel connaissait ma peur voulait qu’on quitte la fête mais les routes étaient barrées. On devait donc faire la fête malgré ma phobie. Je vis au loin L. Que faisait-elle ici ? Elle ne devait pas être là mais à Dublin ? Je courrais vers elle, elle me prenait dans ses bras, elle me dit alors « Savannah ! Je te croyais morte ! Comment tu as pu me faire ça à moi ? Je pensais que tu m’aimais ! Je te hais ! Tu ne mérites pas d’avoir mon amour … », elle partait m’avoir embrassé puis elle se dirigea vers les flammes pour sauter … Je ne l’ai plus revu … Elle était morte. Et, je ne lui avais pas dis combien je l’aimais. J’étais fautive et je ne me pardonnerais jamais de l’avoir perdue. Quelques jours plus tard, on l’enterra, je n’avais pas la force d’aller la veiller ni d’aller à son enterrement. Je préférais la voir « vivante » dans mes souvenirs que la voir « morte ». Un an après sa mort, j’ai vécu cette peur d’aller dans les cimetières, je m’approchais de son tombeau. Je savais que sa famille avait démangé en même temps que la mienne. Je vis inscrit sur sa tombe Luna Hope, née le 25 Décembre 1984, morte le 4 Juillet 1995. Vous connaissez maintenant son prénom … Elle se nommait Luna. Elle était douce, souriante et généreuse. Luna … Les années passent, je ne l’ai jamais oublié. Je suis obsédée par elle ! Même morte, elle me suit. Je trouve qu’une seule raison à cela. Laquelle ? Ne pensez pas à la folie mentale. Je ne le suis pas ! C’est juste qu’une personne lui ressemble. Comment est cette jeune fille qui me trouble ? Brune aux yeux bleus. Tandis que j’étais blonde ayant des iris océaniques. Vous savez tout sur moi … Enfin, il me semble que je n’ai rien oublié.

Je pris une grande inspiration. J’avais parlé pendant une heure. Et, je savais que je ne lui avais pas tout dis. Comme quoi ? Le retour de ma mère adoptive. Celle-ci avait appris mon secret, celui de l’amour que je portais pour Luna. Elle m’avait fait une scène en me disant que je ne méritais pas d’être sa fille. Je lui retoquais que ce n’était ni une maladie ni une tare génétique mais l’amour. Cette rencontre avait eu lieu quelques mois après la mort de Luna. Je quittais ma « mère » en lui rappelant que j’étais celle que je voulais être. La dame me fit tirer de mes souvenirs, elle me disait que mon histoire était digne d’une projection cinématographie et qu’elle voulait en savoir plus sur mon caractère. Je soufflais et je lui dis enfin d’une voix claire.

- Comme vous aviez pu le voir, je suis quelqu’un qui est rebelle. Je ne souhaite pas être soumise à quelqu’un ! Je suis aussi jalouse et possessive envers les gens que j’aime. Imprévisible … Mystérieuse pour certaines choses. Têtue comme une mule. Comme qualités, je suis une personne aimante, fidèle, sociable, tolérante, humaine et romantique. Je suis moi !

Je finis par cette phrase, je quittais son bureau, je pris la porte et je décidais de faire ce choix : celui de ne pas tout révéler.

♠ Le début d’une nouvelle vie

En décidant de quitter cet emploi un an plus tôt, je décidais de suivre mon destin. Celui-ci était de me battre pour la survie des créatures. Ai-je oublié de vous parler de la personne que j’aime ? C’est J.Daniel Simpson et elle est le double de Luna. Ah oui, quand j’y pense. Venez me voir ! Je ne mords pas sauf quand j’ai faim.

Prénom ou Pseudo : Queen L'
Célébrité de votre avatar : Taylor Momsen
Comment avez vous découvert le forum ? : Je l'ai crée
Que pensez vous du forum ? : Très bien
Quelle sera votre fréquence sur le forum ? : Toujours la même
Des idées pour l'améliorer ? : Plus de membres *-*
Autre : Je vous z'aime fort
Le code de validation :

Spoiler: