Quand on voit la belle italienne pour la première fois on se fait souvent une idée trompeuse d'elle. Car derrière ses airs de poupée et de fille gentille se cache une personnalité toute autre. Adaria n'est pas le genre de personne qui mâchent ses mots, elle est franche et directe. Elle ne vous aime pas ou vous l'agacer, elle n'y ira pas par quatre chemins pour rendre la nouvelle moins vexante. Son côté grande gueule lui pose d'ailleurs pas mal de problème avec les autres mais même si elle le sait, elle n'arrive pas à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Puisque que l'on parle de bavardages autant continuer sur la lancée, l'Italienne a toujours quelque chose à dire et en sa compagnie on a du mal à placer un mot. Elle est amicale et ouverte envers les autres, du moins ceux qu'elle aime bien. Une fois son amitié gagnée vous pouvez être sur qu'elle vous sera loyale, mais gagner la confiance de la demoiselle n'est pas si facile car elle a du caractère.
L'Italienne est assez, voir très, rancunière. Elle n'accorde que très rarement une seconde chance, et encore elle vous fait comprendre tout de suite que vous êtes encore à l'essai. Elle n'est pas du genre à se vexer facilement, d'ailleurs elle rit plus souvent d'elle même que des autres. Elle est moqueuse envers les gens mais plus principalement envers ses amis qu'elle se plait à taquiner.
Adaria est très optimiste et volontaire. Vous connaissez le proverbe: " Quand la vie vous tends un citron remercier là et dîtes lui: "Hum... J'adore le citron vous avez quoi d'autre?" Et bien la jeune fille l'applique à la lettre. Les obstacles que le destin place sur son chemin elle les affronte et si il lui arrive de tomber, elle se relève aussitôt. Elle ne se décourage jamais. Evidemment elle a ses coups de déprime comme tout le monde mais ils sont rares, très rares. Par contre quand ça arrive elle perd la joie de vivre qui la caractérise et devient ronchon et encore plus pénible et râleuse que d'habitude.
Des défauts elle en a mais son plus gros c'est sans aucun doute son impulsivité. Elle ne tient pas en place et agit puis réfléchit après, quand elle se retrouve dans une situation compliqué comme pas possible. Interdisez lui quelques choses et la meilleure des façons de faire pour qu'elle désobéisse à la règle. Elle aime les défis et déteste perdre. Elle est aussi très curieuse et ne paresse pas sur les moyens d'arriver à ses fins. Elle arrive à obtenir tout ce qu'elle veut la majorité du temps. Elle est tellement têtue...
S'il y a un truc qu'elle déteste plus qu'autre chose se sont les gens qui se cachent derrière un masque. Les menteurs elle les repère tout de suite. Elle ne comprend pas pourquoi certaines personnes ressentent le besoin de cacher leur vraie nature. pour elle on est comme on est et si on s'assume pas ça craint. Les illusions elle les méprise. Cela va de même pour les personnes superficielles et arrogantes. Elle exècre tous ces gens qui ressentent le besoin de se moquer des faibles pour se sentir bien dans leur peau.
Elle apprécie aussi beaucoup le jeu de la séduction, rien de sérieux bien sur mais draguer l'amuse. Evidemment si elle trouve l'Amour avec un grand A, bien qu'elle doute que ça arrive un jour car elle ne croit pas à toutes ses bêtises, elle arrêtera ce petit jeu et saura rester fidèle.
Son passe-temps favoris et s’entraîner au tire à l'arc. Elle aime aussi se battre à l'épée même si elle excelle moins bien dans cette pratique qu'avec un arc. C'est aussi une grande gourmande, mais elle n'est pas gloutonne pour autant. Elle a horreur des vêtements trop sophistiqués, elle s'habille très simplement, un jean et un débardeur lui suffisent amplement et il est rare de la voir habillé version fille fashion victime.
En gros c'est une fille simple qui ne se prend pas la tête et s'assume complètement.

La jeune italienne n'est pas une fille d'Apollon pour rien. Sa beauté frappe l'oeil de tous ceux qui la voit pour la première fois. Mais sa beauté n'est pas du qu'à ses traits fins et bien dessinés, ce qui la rend jolie aux yeux des autres c'est plutôt la joie de vivre et l'énergie qui se dégage d'elle frappant les autres de plein fouet. A la voir sourire de tout son coeur on ne peut s'empêcher de sourire à son tour.
Adaria n'est pas très grande. Elle est même un peu plus petite que la moyenne. Mais cela ne l'a jamais complexé pour autant. Elle en a même fait un atout, petite et agile elle peut se faufiler dans des endroits inaccessible à d'autres. Quand elle se déplace, elle a la grâce et la souplesse d'un chat.
Sa taille fine et gracile fait que tous les vêtement qu'elle porte s’épouse à merveille avec ses formes. Pourtant son choix vestimentaire est assez simple, les tenues osées et provocatrices n'ont jamais été sont truc, même si ça lui aurait bien allé. De toute façon tout lui va. Habillé d'un sac poubelle, elle serait toujours aussi jolie.
Son teint de porcelaine et ses traits quelque peu enfantins lui donnent un air de poupée délicate. Ses lèvres sont charnues et bien dessinées, ses dents d'une blancheur éclatante et son sourire adorable. Son nez droit, ni trop court, ni trop long. Quand à ses yeux... Vert et tacheté d'or, rehaussés par de longs cils noirs, ils ne sont rien d'autre que le reflet de son humeur. Lorsqu'elle est heureuse ils brillent de mille feux, ils pétillent de malice et de bonne humeur. Mais si elle est triste, même si elle s’efforce d'afficher un air impassible, ses yeux crieront le contraire, lançant un appel à l'aide... Ses cheveux longs châtain foncé sont doux comme de la soie et qu'elle les attache ou les boucle tout lui va.

Dix-sept ans avant, Venise.

Maria Gasparini, dix huit ans, chancela et du s'adosser à la vitrine d'un magasin pour ne pas tomber. Elle ferma les yeux et essaya de refouler l'envie de vomir qui l'avait prise. Elle avait trop bu. Non mais qu'elle idiote! Elle revenait de soirée. Fête de fin d'année chez un des gars les plus populaires du lycée. Au du moins qui l'avait été. Car il ne le serait plus l'an prochain. Cette fête c'était plutôt pour célébrer le départ du lycée et le début des études pour la majorité. Habituellement elle ne buvait pas tant que ça. Juste un peu. Mais elle avait rompu récemment et voir son ex petit ami avec qui elle avait été pendant la majeur partie du lycée danser collé, beaucoup trop collé à cette peste de Francesca... Elle avait eu du mal à ne pas éclater en sanglots. Surtout quand ils avaient commencés à s'embrasser fougueusement. Boire. Le seul moyen qu'elle avait eut pour ne pas se laisser sombrer dans la déprime. Pathétique. Elle était pathétique. Heureusement qu'elle n'habitait pas trop loin. Encore cinq cent mètres. Mais elle ne se sentait pas la force d'y arriver dans cet état. C'était fou comme une petite distance pouvait vous paraître lointaine quand vous étiez bourrée.
Elle s'appuya sur toute sa volonté et se redressa, quittant l'appui que lui offrait la vitrine du magasin. Elle effectua une dizaine de mètres puis ne put se retenir et vomit. Elle se sentit un peu mieux, demain elle aurait à tous les coups encore la gueule de bois mais pour l'instant maintenant qu'elle avait vomi ça allait mieux. Elle enleva le foulard à son cou qui lui avait servi d'accessoire et s'essuya la bouche avec. Ceci fait elle le jeta dans une poubelle. Il ne lui manquerait pas et puis même si c'était le cas elle s'en rachèterait un autre. Ses parents étaient riches autant s'en servir. Ils n'étaient jamais là et comblaient leurs absences par de l'argent. Ils devaient penser que ça les remplaceraient. Conn*rie. Rien ne pouvait remplacer l'aura réconfortante d'une mère, mais ça ils l'ignoraient. Maria recommença à marcher, d'un pas plus assuré cette fois.
Elle n'était plus qu'à une centaine de mètres de chez elle quand elle entendit des bruits de pas. Effrayée elle se retourna. Dans son quartier il n'était pas courant de croiser du monde surtout à cette heure ci. Les seuls gens qui peuplaient son quartier étaient comme ses parents riches et jamais là. Deux gosses de riches encore plus saoulent qu'elle marchait vers elle. Ils devaient avoir entre vingt ans et vingt-cinq ans et ils ne lui inspiraient pas confiance. Aussi respectable que devait être leurs familles, ils avaient bu et boire faisait revenir à des comportements primaires.
"Et petite tu viens t'amuser avec nous?" lui cria un des hommes.
L'Italienne prit peur et partit en courant, mais malheureusement les deux autres étaient plus rapides qu'elle et elle frémit quand ils l’attrapèrent par le bras. Elle était en train de céder à la panique quand il y eut une lumière éblouissante. Les deux hommes semblèrent s'évanouir et tombèrent.
"Ça va?" demanda une voix derrière elle.
La voix était chaude et paisible et lui inspira immédiatement confiance. Maria se retourna et découvrit un jeune homme à la beauté inhumaine. Son coeur s'emballa aussitôt. La jeune fille fit un signe de tête pour lui indiquer que tout allait bien.
"Parfait alors. Je suis Apollon, se présenta le jeune homme.
-Comme dans la mythologie grecque?" hasarda l'Italienne.
A ses mots le jeune homme partit d'un grand éclat de rire.

Six ans avant, New York.

Adaria Gasparini tout juste âgée de dix ans écarquilla ses yeux, déjà si expressifs, et ouvrit grand la bouche, fixant sa mère d'une expression incertaine. Pour elle la personne la plus censée du monde c'était sa mère, cela ne faisait aucun doute. Et voilà que celle-ci se mettait à délirer. Mais pas un petit délire comme aiment en faire les mères avec leurs enfants, non un du genre "Je suis folle à lier". Pour la petite fille cela lui faisait le même effet que si le ciel lui était tombé sur la tête. En pire peut être, s'était sa mère quand même et une maman ne pouvait pas blablaté ce genre de bêtise. Elle fixa sa mère espérant de tout son coeur que celle-ci allait reprendre ses esprits ou lui dire que c'était une blague et se moquant d'elle d'y avoir cru.
Mais rien ne se passa. Maria resta muette et adressa un sourire triste à sa fille. Voir son bébé affichait cette tête lui brisait le coeur. Mais qu'elle que soit la façon dont elle lui aurait annonçait ça aurait fait le même effet. Après tout ce n'est pas évident de reconnaître l’existence des dieux. Elle même avait eu du mal à y croire au début. Mais quand la réalité vous pend au nez vous ne pouvez plus l'ignorer.
Adaria laissa tomber la surprise et afficha une mine accusatrice et lança un regard noir à sa mère.
"Tu mens les dieux ça existe pas. Et puis mon papa il est normal si ce n'est que c'est un nase de nous avoir abandonné.
-C'est la vérité ma puce, dit Maria non sans jeter un regard inquiet vers le plafond, les dieux grecques existent. Tu en es la preuve vivante étant fille de l'un de.
-Bah même si les dieux ça existent je vois pas pourquoi, il en a un qui se serait intéressé à toi alors qu'il y a des tas de déesses et de nymphes sans doute mieux que toi."
Maria manqua de s'étrangler, la franchise de sa fille était vraiment très déconcertante même pour elle qui y était pourtant habituée. Le pourquoi de la question de sa fille elle se l'était souvent posée aussi mais elle n'avait jamais trouver la réponse. Quoi qu'il en soit se faire dire ça par une fillette de dix ans avait quelque chose de très humiliant.
"Quoi qu'il en soit ils existent et tu es une demi-déesse. Tu es la fille d'Apollon, continua la mère.
-Mouais moi je te crois moyen, je suis aussi normale que toi.
-Mais tu fais des trucs anormales, tu plait beaucoup aux garçons par exemple.
-Et alors c'est parce que je suis jolie c'est tout.
-Oui mais aussi que... enfin tu es trop petite pour comprendre ça, tu fais des trucs avec le feu pas vrai?
-Oui mais..."

Trois avant, New York.

Adaria bailla et essaya de se concentrer sur le cours. Vraiment il n'y avait que les cours de mathématiques qui se révélaient aussi ennuyeux, que c'était déprimant! La personne qui avait inventé cette matière était un vrai sadique. Elle parsemait la page de son cahier d'arabesque quand elle entendit toussoter derrière elle. L'Italienne leva la tête et se retourna. M. Trevor son professeur se tenait dans son dos.
"Très joli tout ça mademoiselle Gasparini mais je ne vois pas le rapport avec notre cours. Ce n'est pas comme ça que vous réussirez dans la vie, vous ne voulez pas finir comme votre mère n'est-ce pas?"
Adaria hurla intérieurement de rage et serra les points. Qu'il la rabaisse était une chose mais qu'il insulte sa mère en était une autre. Personne n'avait le droit d'insulter cette femme formidable. D'accord sa mère avait du mal à joindre les deux bouts avec son métier de vendeuse dans un supermarché mais s'était parce que la vie ne lui avait pas fait de cadeau. Ou du moins cela dépendait du point de vue. Maria sa mère était tombée enceinte d'elle à l'âge de dix-neuf ans d'un parfait inconnu de son papy et sa mamie et il avait disparu quelques temps après. Pour ses ancêtres snobs comme pas possible s'était inacceptable et c'était un grand déshonneur pour leur famille. Quand ils avaient appris ils lui avaient payé un allai simple pour New York une fois Adaria née.
"Allez-vous faire voir!" cria l'Italienne à son professeur.
Celui-ci sourit l'a pris par le bras et la força à se relever. Il la tira dans le couloir. L'Italienne grimaça à l'idée de la remontrance qu'elle allait avoir et aux heures de retenues qui lui seraient collées. Sa mère allait encore la sermonner. Elle fixa son professeur et eut du mal à avaler sa salive. M. Trevor semblait avoir pris un ou deux mètre et par tous les dieux n'étais-ce pas un seul oeil qu'il avait en plein milieu de son front?!?
"Vous m'obligez à prendre des sanctions radicales Melle Gasparini."dit l'homme.
Adaria hurla, mais cela ne servait à rien, le cyclope car s'en était un l'avait emmenée dans un couloir très peu fréquenté. Et même s'il l'avait été les mortels manipulés par la brume n'aurait vu qu'un professeur enguirlandant son élève.
Le cyclope l'envoya valser quelques mètres plus loin. L'Italienne crut sa dernière heure arriver. C'est la qu'elle les vit, un arc et un carquois rempli de flèche posés au sol à côté d'elle. Elle ne s'attarda pas à réfléchir à comment ils étaient arrivés là, elle les prit et tira une flèche. Celle-ci atteignit l'oeil du cyclope qui hurla aveuglé.
Adaria en profita pour s'enfuir en courant abandonnant son arme. Elle courut d'une traite jusqu'à chez elle et se réfugia dans les bras de sa mère en larmes.
"Ne t'inquiète pas ma chérie, je vais t'envoyer dans un endroit où tu seras en sécurité et où tu apprendras à te battre. Tu reviendras me voir de temps en temps." l'apaisa sa mère.
L'Italienne se calma peu à peu grâce aux paroles réconfortantes de Maria. Ce fut là qu'elle aperçut l'arc et le carquois qu'elle avait abandonné au collège, sur la table.
"Merci papa"murmura-t-elle.

Prénom ou Pseudo : Esther
Célébrité de votre avatar : Lucy Kate Hale
Comment avez vous découvert le forum ? : Par hasard sur google
Que pensez vous du forum ? : Il a l'air plutôt sympas, j'aime bien le graphisme^^
Quelle sera votre fréquence sur le forum ? : Active, même très active pendant les vacances scolaires. Après en période de cours ça dépendra du niveau de sadisme de mes profs
Des idées pour l'améliorer ? : Pas pour l'instant, j'attends de voir!
Autre : Oui je comprends pas comment Héra peut avoir des enfants, étant donné qu'elle est la déesse du mariage elle est pas censée rester fidèle à Zeus? à moins qu'elle fasse ça par pensée comme Athéna... Chui perdu là
Le code de validation :

Spoiler: