You're gonna go fard kid ♫ [ Pv Chou King ]

Messages : 558 Système de point : 159 Date d'inscription : 22/05/2011 Age : 29

Je quittais la Princesse Andromède pour quelques heures. Luke comme les autres n’allaient pas se soucier de mon absence. Peut-être Alexander, London, Emily ou ma chère belle-sœur Phoenix. Je verrais bien quand je serais de retour. Je m’habillai normalement, c’est-à-dire avec un jean noir avec un haut blanc à bretelle. Il ne faut pas se faire remarquer sur Terre, on ne sait jamais. N’est-ce pas ? Ensuite, j’arrivais à New York. Comment ? Avec le voyage dans l’ombre. Pardi ! A quoi sert son don si on ne l’utilise jamais ? A rien ! J’étais dans la belle ville de NY. Je vis un marchand de glace dans l’une des rues. Mon petit estomac me réclamer de manger. Je m’approchai de celui-ci et je demandai une glace à l’italienne avec deux boules, une à la framboise et l’autre à la vanille. Et, je commandai comme boisson l’oasis. Après avoir passé cette commande, il me prépara la glace, mes yeux pétillaient d’envie, il me sortit par la suite cette boisson. Je payais avec la monnaie locale. Puis, je me régalai avec cette bonne glace à l’italienne. Je la terminai quelques minutes plus tard et je bus l’oasis. J’aimais la vie humaine comme celle des demi-dieux. Je jetais mes déchets dans une poubelle plus loin. Qui a dit que les sang-mêlé ne pouvaient pas vivre normalement ? Personne et si quelqu’un le fait, il aura à faire à ma colère. Compris ? Bien. Je me rapprochai de parc. Je vis des enfants avec leur parent. J’ai eu un pincement au cœur. Je n’aurais jamais cette chance d’avoir une famille et même si un jour, j’aurais peut-être des enfants … Non ! Je ne veux pas d’enfant … Pourquoi ? Quand, je n’aurais pas réglé mon passé et que je ne sais pas si ma mère est encore en vie ou non. Je ne verrais pas l’utilité d’enfanter un enfant. Et si jamais cet enfant était conçu et que ne savais pas qui était ma mère ? Je ferais avec. Qu’est-ce que je savais sur mon passé ? Que j’étais la fille d’Hadès et d’une certaine Rhéa. Je n'étais pas l'enfant de l'amour mais d'un cruel chantage. Lequel ? Ma chère mère m’avait eu seulement pour que l’île d’Atlantide soit de nouveau ici. J’ai attendu dix-huit ans pour découvrir le secret de ma naissance. Aurais-je préféré ne pas connaître ce secret ? Il est préférable pour un enfant de connaître son passé même s’il est douloureux. Je souris en voyant un bambin jouer au ballon. Sa chevelure avait la couleur des blés et dans ses yeux …. Un vert révolver. Et oui, comme dans la chanson de Marc Lavoine. Je souris. Un sourire heureux. Il était rare que je sois heureuse. Je ne me montrais jamais quand je l’étais. Pourquoi ? Sans doute parce que je ne savais pas l’exprimer que se soit par des gestes, des paroles ou des mimiques. Un jour, je saurais enfin le dire mais pas aujourd’hui … Le vent souffla sur ma chevelure corbeau. Je vis que le ballon s’échappa du petit garçon. J’allais le chercher puis je lui donnai enfin. Il me fit un sourire, je lui demandai s’il était seul. Il opina la tête. Je jouai donc avec lui. Il me fit penser à moi quand j’avais son âge. Comment des enfants du même âge puissent laisser d’autres enfants ? C’est stupide. On doit essayer de s’entendre avec tout le monde. Et même s’ils sont différent, il faut faire avec et les comprendre. De plus, c’est une source d’enrichissement de côtoyer d’autres mondes. Le petit garçonnet me laissa puis il me remercia. Il rentra chez lui. Sa maison n’était pas loin du parc. J’avais envie d’aller à la bibliothèque. Je pris donc le bus pour m’y rendre. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais là-bas. Je gravis les escaliers. Je rentrai enfin dans celle-ci. Je payai l’entrée puis je visitai celle-ci. J’aimais lire. Tous les genres ? J’avais une préférence pour les romans d’actions avec un petit fond sentimentale mais pas trop. Sinon, je pouvais aussi lire des romans historiques. Bref, je cherchai un roman sur l’Atlantide. Je vis un jeune homme qui en lisait un. Il était chou. Je pris un livre qui traitait sur ce même sujet. Mon collier brilla. Je le cachai avec ma main droite et je le serra. Je vis quelque chose. C’était encore flou. Une île. Sans doute l’Atlantide. Je vis un garçon avec une fille. Rhéa et Seth … Un couple. Et puis, plus rien. Je rangeai le livre. Mon collier ne s’éclaira plus. Je me pris le jeune homme. Je l’aidai à se relever.

- Excusez-moi, je suis maladroite. Pour me faire pardonner, voulez-vous manger avec moi un hot dog ?

En disant « hot dog », je pensai à sa signification française. Les français traduiraient pour chien chaud. Ah les français et ses petites traductions. On peut s’attendre à tout avec eux … Je le regardais dans les yeux. Une voix au micro, nous demanda de sortir de la bibliothèque car elle allait bientôt fermer. Je souris à l’individu qui je sentais et je mettrais ma main à couper qu’il était le fruit d’un atlante avec un autre. Nous sortons donc. Certaines personnes empruntées des livres d’autres non. Je le regardais. Nous étions sur les marches.

- Je me nomme Jane Lexia Blackfoy et toi ?

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Mon ventre gargouillait tandis que je cherchais quelques autres livres à prendre, profitant de mon passage rapide à la bibliothèque pour voir ce que je pourrais emprunter. Puis, psychologiquement, je me mis à sentir l'odeur du ketchup, de la mayonnaise, de la viande cuite et autre saveur qui ne manquait pas de me donner encore plus faim. Il fallait que je sorte afin de pouvoir manger. Par manque de temps, je n'avais pas pris de petit déjeuner au matin et hier soir, j'avais été préoccupé par autre chose. En même temps, je reconnaissais ne pas trop manger ces temps ci car j'étais sans cesse à droite à gauche et que je ne trouvais pas de moment pour un casse croute.

Et le manque se faisait ressentir. J'avais faim et, par manque de patience, je décidai enfin de sortir de la bibliothèque, les mains vides. L'odeur de la ville emplit mes narines et je tentai de repérer du regard un stand de hot dog car c'était cela dont je voulais principalement. Alors que je fis un pas pour avancer, voilà que je sentis quelqu'un contre moi. Une fille aux longs cheveux noir se tenait devant moi et prit la parole :

"Excusez-moi, je suis maladroite. Pour me faire pardonner, voulez-vous manger avec moi un hot dog ? "

Stupéfait. Oui, c'était ça le mot, j'étais stupéfait. Je la regardais longuement pour voir si je ne la connaissais pas par hasard puis clignai des yeux en me rendant compte que non, à moins que ma mémoire me fasse défaut.
Je tentai de trouver mes mots pour répondre mais je ne savais pas vraiment quoi lui dire tellement j'étais étonné. De plus, je remarquais son incroyable politesse envers moi alors que j'étais un jeune homme comme les autres, rien de plus.

"Heu... vous... euh... proposez cela à toute les personnes que vous rencontrez?"

Mieux encore, peu après, elle se présenta sous le nom de Jane Lexia Blackfoy et je regardais autour de moi. Où étaient les caméras? Étais ce un piège?

"Excusez moi mais... vous êtes bourrée ou sous intensifiant?"

Ce n'était pas tous les jours qu'une fille se cognait contre vous et qui vous proposait de manger un hot dog juste parce qu'elle s'était justement cognée contre vous et qui se présentait par la suite.

"Enfin bref, euh, je veux bien pour le hot dog" finis-je par répondre en me rappelant à quel point mon ventre criait famine.

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Je regardais sans rien dire ce parfait inconnu. Il était brun aux yeux bleux. Une physique normal. Mais les apparences sont nombreuses. En effet, souvent, les personnes qui ont l’air ordinaire qui ne le sont pas. Vous allez me dire sans doute pourquoi je pensai à cette conclusion hâtive ? Et bien, des monstres peuvent se cacher sous l’enveloppe charnelle d’un être humain. Or, nous n’allons pas le juger pour le moment. Je devais le côtoyer avant de pouvoir l’apprécier ou non. Je souris à cet homme. Visiblement, nous n’avions rien en commun. Cependant, si je creusais avec des questions sans qu’il pense que c’était un interrogatoire à la police. Je pourrais mieux découvrir sa personnalité. Je lui proposais de manger quelque chose avec moi. Il me répondit. Puis, je posais mon regard dans le sien. Je répliquai à celui-ci quelques secondes après qu’il ait eu finit sa réplique.

- Non pas vraiment.

Il devait me prendre pour une folle ? Je le pense. Je le vois dans son regard. Bon, je devrais essayer de ne pas devenir une véritable policière. Il me posait cette question si j’étais bourrée. Non, je n’étais pas soule. Ma dernière cuite remonte à longtemps. Deux voir trois mois. Je m’en souviens vaguement. Je ne suis pas une personne qui aime picoler quand je travaille à la princesse Andromède sauf quand celle-ci organise des fêtes mais ces temps-ci, l’atmosphère est de plus en plus pesante, lourde. Le grand jour arrive. Mais quand ? Il peut toquer à n’importe quand. Je redoutai ce moment ou Luke perdait sa mortalité et que Cronos prendrait sa place. Je le craignais. Je savais que je ne pouvais rien faire contre sa volonté. Quoique … Qui tentes rien n’a rien. Enfin bref, je tournais mon regard vers la rangée des livres qui traitaient sur l’Atlantide. Puis, mon regard revient à celui de l’inconnu. Je pris une profonde inspiration.

- Non, je suis dans mon état normal. Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous froissez.

Je passais de la seconde personne du singulier à celle de la seconde du pluriel. La raison ? Tout simplement, la peur de l’inconnu sans doute. On nous fit sortir. Il me donna sa réponse pour manger tout les deux. J’étais ravie qu’il accepte. Je souris. Le vent se lève. Éole ou un de ses servants étaient sans doute de mauvaise humeur pour se déchainer ainsi. Pour confirmer ma pensée, l’air devenait de plus en plus violent. Je jurais en latin. Puis, les dieux du vent devenaient plus cléments. Le soleil brilla. Les gens portaient des lunettes de soleil. La météo est capricieuse en ce moment. Les dieux prennent un malin plaisir à nous torturer. Ils sont mesquins. Enfin bref … Ce sont des divinités … Je vis au loin, un marchand de hot-dog. Nous descendîmes les marches de la bibliothèque. Je souriais à cet homme dont je ne connaissais pas encore l’identité de celui-ci. Le marchand de hot-dog était entre deux âges. J’espérai qu’une pour une fois, les monstres ne viendraient pas. J’avais très faim. Il nous demandait ce que nous allions manger. J’attendis qu’il passe commande. Normalement, les hommes étaient des galants envers la gente féminine. Et puis, au diable, les bonnes vieilles traditions.

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Des rencontres bizarres, j'en avais déjà faites. Rien qu'une fois, alors que j'attendais un ami devant le cinéma pour voir King Kong, un clochard était venu me voir en me demandant si j'avais pas un joint à lui passer. Après que je lui avais répliqué que non, je n'en avais pas car je ne fumait rien du tout, il m'avait répondu que j'avais pourtant une tête à cela. Bon, pourquoi pas après tout, certaines personnes déliraient ou bien j'avais vraiment une tête de drogué mais cela avait été tout de même très bizarre comme rencontre.

Mais cette fille dépassait le top du top des rencontres bizarres. Peut être étais ce une blague, un pari qu'elle avait fait pour se montrer capable de demander n'importe quoi au premier venu, je n'en savais rien et je devais avouer que je ne savais pas vraiment quoi penser. La normalité aurait voulu que je fui en courant mais je n'y fis rien, bizarrement. De toute façon, ces temps ci, tout était bizarre. Cette fille, ces flash dans les livres, mes rêves... je ne savais plus où me donner de la tête. Peut être devrais je aller consulter un psy car si ça se trouvait, c'était de moi d'où venait le problème. J'avais songé plusieurs fois à cette option, mais je me demandais bien comment il réagirait. Me prendrait il pour un fou? L'étais-je seulement? Peut être qu'une petite excursion chez les hommes en blanc allait me faire du bien? Je n'osai d'ailleurs pas parler de mes "visions" à mes parents de peur qu'ils ne me prennent pas au sérieux vu que j'étais certain qu'ils n'allaient pas me prendre au sérieux.

- Non pas vraiment.

me répondit la fille après que je lui ai demandé si elle invitait toutes les personnes qu'elle bousculait sans faire exprès à manger un hot dog. Mes sourcils se levèrent de surprise. Non, c'était évident là, il y avait une caméra caché ou quelqu'un qui était en train de se moquer de moi.
Je regardai un peu partout pour voir si quelqu'un n'était pas là entrain de rire et je finis par reposer mon attention sur cette fille bizarre qui portait le prénom et le nom de "Jane Lexia Blackfoy". Je l'observai un peu effrayé et curieux, puis je finis par rire en prenant un air plus décontracté :

"Heu... je ne sais pas si on se connait du lycée ou quoi mais je... euh... si tu n'invite pas toute les personnes que tu bouscules sans le faire exprès à manger un kebab, pourquoi moi?"

Une ancienne connaissance du lycée dont j'avais zappé le nom et qui se moquait de moi à l'époque en le regrettant aujourd'hui? Je ne savais pas. J'avais l'impression de sombrer de plus en plus dans la folie et c'était une impression très désagréable.
Puis alors elle me dit qu'elle était dans son état normal et qu'elle était désolée car elle ne voulait pas me froisser, cela dit dans un langage extrêmement poli et qui me faisait totalement halluciner. La faim hein? Oui, j'expliquai cela parce que j'avais faim.

"Hum. Ok. C'est bon. On va le manger ce hot dog alors? Je crois que... j'ai vraiment besoin de manger. Qui que vous... tu... soyez, je m'en fiche pas mal là, il faut que je mange."

Oui, c'était ça l'explication, je ne voyais pas autre chose.

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Je levais mon regard vers le ciel. On ne sait jamais avec ces dieux. Ils pouvaient être de bonne humeur comme de mauvaise humeur. Ils étaient lunatiques et égoïste. Et, nous, on était des ingrats pour la plupart. Enfin, ceux qui servent de plus en plus Cronos. Je reviens vers l’inconnu que je ne connaissais pas encore et dont je ne saurais jamais son identité sauf s’il se présente. J’aurais pu utiliser mon don de télépathe pour le forcer à me dire son prénom mais je n’étais pas comme cela. Je ne suis pas cruelle ni sadique. Quoique. Je le suis qu’avec mes ennemis. Ou pas. Et puis, je l’aimais bien cet inconnu. Pas dans le sens de l’amour passionné que je ressentais pour ce Mcadams qui avait mystérieusement disparu. Je me sentais faible face à ce nouveau sentiment que je ressentais pour ce crétin. Enfin bref. Il me demandait si je l’avais connu avant. Je réfléchis. Quelques secondes ou minutes. Visiblement, non, je ne le connaissais pas d’avant. Je fis un sourire, histoire de réchauffer l’atmosphère qui était devenue pesante. Malgré nous.

- Il ne me semble pas à moins que ma mémoire défaut. {Je lui souris puis je confessai d’une voix douce} Je ne suis jamais allée dans un lycée normal. J’ai vécu dans un autre endroit. Enfin, pas pour des gens fou comme tu peux le penser.

Comment dire à quelqu’un que vous êtes la fille d’un dieu sans paraître folle. Leçon 1 est terminée. Il avait donc faim. Je lui souris. Je passais une main dans mes cheveux. Je regardais les gens passaient, je n’avais pas envie de rencontrer un monstre … J’aurais bien aimé les réduire en bouillir mais il fallait être discret. Mais, heureusement que les humains ne voient pas comme nous. C’est-à-dire qu’ils ne savent pas que la brume existe et qui les empêche de voir les mêmes choses que nous. Je levais mon regard vers le ciel, il était pour le moment bleu avec quelques nuages, je reposais mon regard vers l’inconnu. Le vent soufflait doucement. Et, j’avais parlé trop vite. J’aurais dû tourner ma langue, 7 fois de suite. Vraiment très lunatique, ces dieux ! Je répondis enfin à l’inconnu.

- Alors, allons manger. Euh, tu le veux à quoi ton hot-dog ?

On arrivait prés du marchand de hot-dog. Mon ventre continuait à crier famine. Je passais la commande et je commandais le sien. Pour ma part, je choisis un avec de la mayonnaise. Je payais les hot-dogs puis le marchand nous les servit. Je tendis celui de l’inconnu puis je pris le mien. Le marchand attendait d’autres visiteurs. Mais aucuns ne venaient. C’est étrange … D’habitude, une foule de clients se jeter sur les marchands d’hot-dog pour savourer ce met. Enfin, bref.

- il est assez chaud ? Tu préfères que j’achète autres choses en supplément. Ne te gènes pas surtout.

Je commençais à manger mon petit hot-dog quand j’ai eu une curieuse envie de vomir. Or, mon ventre continuait d’avoir faim et je devais donc le rassasier. Je ne savais plus trop quoi faire. Un dilemme s’ouvrait à moi. Entre continuer à manger et de vomir ensuite ou vomir de suite ? Je ne pouvais pas choisir. Je vis qu’il avait des toilettes publiques pas loin d’ici. Je regardais l’inconnu.[/i]

- Dis, tu peux garder mon hot-dog quelques minutes ? Ou le manger si tu veux.

Je ne le lui laissais pas le temps de répliquer que je foncerais dans les toilettes. J’étais maintenant dans ceux des filles. Il n’avait personne dans celles-ci, je me jetais sur les premiers de libre et je vomis. J’avais peur … Peur de cette maladie. Imaginez, admettons que je sois enceinte … Et, que la conception remonte au vingt un juin … Le père serait Alexander car je n’ai plus eu de relation charnel avec Luke depuis quelques semaines soit après mes règles. C’est assez confus, n’est-ce pas ? Mais, je ne pourrais pas enceinte car cet acte charnel remonte depuis quelques jours et donc, je devais avoir sans doute une gastroentérite. Je sortais des toilettes, et je me lavais les mains. Enfin, je sortais et je cherchais l’inconnu du regard. Je le vit plus loin. Quelques secondes plus tard, j’étais en face de lui.

- Pardonne-moi ….

La vie était injuste. Je ne voulais pas être mère. Pas maintenant … Or, je ne savais pas si je l’étais ou pas. On ne sait jamais de quoi demain serait fait.

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Bon. D'accord. Peut être étais-ce juste moi après tout ou peut être étais ce que le monde est complètement dingue. Cette fille là, qui me parlait comme si je la connaissait depuis ma tendre enfance, le chat dans le lave linge, de la crème pour mains à la place du dentifrice... ces temps ci, j'avais le droit à absolument tout, sans doute à cause du fait que je dormais peu et mal ces temps ci. Des images qui défilaient dans ma tête, des pyramides qui s’effondraient dans la mer... chaque nuit, le même rêve. Et puis, il y avait toujours un grand trident devant qui symbolisait l'arme du dieu de la mer, Poseidon. C'était bizarre, pourquoi toujours ce rêve ci? Un message avec un sens caché? Peut être devrais je aller voir un psychiatre ou quelqu'un qui est doué dans le sens caché de notre inconscient. Cela me paraissait vraiment étrange en même temps...

Bref, dans l'espoir d'une infime réalité, j'avais demandé à la dénommée Jane si elle n'avait pas été au lycée avec moi, ne serais ce que par simple hasard et qu'elle m'avait reconnu je ne sais trop comment. Sauf que, malheureusement pour moi, cela ne fut guère le cas. Je ne savais pas non plus ce qui l'obligeai à préciser qu'elle n'avait jamais été dans un lycée normal et qu'elle avait toujours vécu ailleurs. "Enfin, pas pour des gens fou comme tu peux le penser. "
Non là, il n'y avait plus rien à faire, j'étais définitivement atteint, à moins que cela fusse son cas à elle. Cela dit, j'étais tout de même curieux de ce qu'elle me disait. Sortait elle d’hôpital psychiatrique? je n'en serais même pas surpris si c'était le cas, d'ailleurs, j'avais des doutes sur le moment. Mais j'étais un peu intéressé par ce qu'elle venait de m'apprendre là sur elle, ce pourquoi je persistai à lui poser des questions.

"Ah bon? Quel genre d'endroit?"

Une chambre toute blanche avec pour tout un lit et une armoire comme meuble? De gentils gens habillés tout en blanc eux aussi qui surveillait pour voir si tu allais bien?
Je failli le lui demander mais je me disais que si c'était bien le cas, je n'aurais pas l'air fin et que j'aurais le droit au plus grand moment de solitude de ma vie.

- Alors, allons manger. Euh, tu le veux à quoi ton hot-dog ?

"Mayonnaise et moutarde!"

répondit le garçon bien emmerdant et bien exigeant que j'étais.

"Heu... au fait..."

Trop tard, elle était parti commander. Forcément, lorsqu'elle revint avec des saucisses entre deux tranches de pain et je fronçai les sourcils.

"... je voulais un hot dog végétarien!"

Oui, je sais, je pouvais être quelque fois casse pieds mais que voulez vous, on ne pouvait pas penser à tout lorsqu'une stricte inconnue vous invitait à manger un hot dog à la sortie de la bibliothèque parce que cette dernière vous avais bousculé!
Je pris la saucisse entre les deux tranches de mains et l'envoyer balader ailleurs en exigeant d'aller voir ailleurs si j'y étais. Cool, du pain saucée aux trois sauces d'un mélange dégueulasse et bien cracra, tout moi ça!
Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche pour manger un premier morçeau qu'elle me tendis le siens en me demandant si je pouvais le garder ou le manger si je voulais.

"Je n'aime pas la viande" lui rappelai-je. "Je suis végétarien."

Cela dit, elle partit sur le champs gagner les toilettes pour y sortir peu après blanche comme un linge. Je haussai les sourcils en la voyant arriver puis elle me demanda de la pardonner.
Je regardai mon hot dog (du moins ce qu'il en restai vu qu'il n'y avait pas de viande) avec dégout, puis :

"Une chance que je n'ai rien mangé, je commence à me douter de la qualité de la bouffe."

Ou peut être étais ce juste la viande.

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Non. Je ne le connaissais pas. Je le regardais en cherchant des réponses à mes questions. En vain. Le vent soufflait doucement. Éole, le maitre des vents devait être calme en cette belle période d’été, je levais la tête pour admirer le soleil. Nous avions de la chance de ne pas connaitre de la pluie pour un mois de juin. D’habitude, la météo était capricieuse. Enfin, les dieux l’étaient en tous cas. Ils prenaient un malin plaisir à nous torturer. Un sourire naquit sur mes lèvres rosées. Je répondis à la question du jeune inconnu. Il m’en reposait un autre. Là, je pensais qu’il devait me prendre pour une folle. Comment dire que j’étais une sang-mêlé sans paraitre pour une folle ? C’était mission impossible. Je devrais consulter James Bond ou Sherlock Homes. Ces deux derniers pourraient m’aider pour cette tâche difficile. Je pris une respiration.

- Je vis dans une colonie pour enfant surdoué. Tu croyais que j’étais dans un asile pour les malades mentaux ?

Ma première réponse était un semi-mensonge. En effet, il était vrai que nous les enfants des dieux ou les graines d’Héros, nous avions vécus ou vivions dans la colonie des sangs-mêlés. Être un enfant surdoué pouvait avoir une référence à nos dons qui pouvaient être plus ou moins puissant. Ensuite, la deuxième partie était la vérité car je sentais qu’il me prenait pour une folle. Regardez !
Je demandais à ce jeune homme ce qu’il voulait pour manger. Il voulait un hot dog à la sauce mayonnaise et à la moutarde. J’allais lui commander avant de commander le mien. Quand, je reviens avec ma commande. Il m’annonçait qu’il était végétarien. Je le regardais. Je comprenais ma méprise. Je souris.

-Oh … Pardon. Tu veux que je t’achète un nouveau ? Sans viande ? Lui dis-je avant de me retirer pour aller vomir et lui donné le mien.

Je filais vers les toilettes pour pouvoir vomir. Après être revenue, je regardais l’inconnu. J’étais aussi pâle que la mort. Je vis qu’il avait retiré la viande de son hot-dog. Je m’excusais. Il me dit que la qualité de la nourriture était mauvaise.

- Je comprends alors pourquoi personne ne vient ici. Hum … Tu connais un endroit ou on peut manger sans tombé malade ?

Je sens que je vais devenir végétarienne. La viande me donnait envie de vomir. Je sourit à mon ami. Le marchand de hot dog essayait d’avoir du monde mais en vain. Je vis avec horreur avec quoi il faisait son hot-dog. C’était dégoutant. Comment on pouvait faire cela ? C’était inhumaine, immonde, infecte. Je ne trouve aucuns mots pour vous décrire le dégout que je ressentais face à cela. Une famille qui était composé de deux enfants en bas âge et deux parents allaient commander le hot-dog. Je me rapprochais d’eux pour leur faire part de la mauvaise qualité de la nourriture du marchand. Ils m’écoutaient. Les parents étaient choqués tandis que les enfants mourraient de faim. Et le marchand dans tout cela ? Il niait les faits. Je me plaçais devant lui. Je lui dis d’une voix dure mais calme.

- Vous servez de la nourriture qui est périmiez ! Ne démentez pas votre action. Comment pouvez-vous faire cela ? Imaginez que dans vos aliments, une maladie se déclare ? Qui parieront les frais ? Vous ! Puisque que c’est vous qui achetais la nourriture. Mon ami qui est là-bas a eu raison de ne pas mangé votre viande ni vos pains qui sont moisis. Cela l’a sauvé d’une hépatite B ou C ou d’une gastro-entérite ou d’une autre infection. Vous devez respecter l’hygiène. Vous gagnerez plus de clientèle. Croyez-moi !

Je me détournais de lui. Une rafale de vent vient nous percuté. Les enfants partaient d’un côté tandis que les parents partaient de l’autre. Ils avaient peur. Peur qu’ils meurent. Je les comprenais. Ils étaient maintenant en sécurité. Je tombais sur le sol. Mon collier d’Atlante tombait sur le sol, dans un endroit reculé. Enfin, le vent se calmait. Je cherchais l’inconnu du regard. Je jetais un œil sur mon collier qui n’était plus là. Je m’approchais de l’inconnu.

- Dit, tu pourrais m’aidé à retrouvé mon collier … Il appartenait à ma mère. Enfin, si ça te dérange pas.

Je n’aimais pas perdre les objets qu’on me donnait. Les nuages cachaient le soleil. Je vis qu’il faisait sombre. Combien de temps avais-je quitté le bateau ? Je vis au loin un homme qui avait un poche qui s’illuminait. Le collier était là-dedans.

- Il est là-bas.

J’avais besoin de son aide. Pourquoi ? Je ne voulais pas utilisé mes dons tout le temps. Je voulais vivre normalement par moment. C’était mon droit. Allait-il m’aidé ? Malgré le faite qu’il me prenait pour une fois ? Qu’allait-il faire ? Je ne le savais pas pour le moment. Nous allions attendre.

Messages : 141 Système de point : 19 Date d'inscription : 05/06/2011

Il y avait certaines personnes... très étonnantes. Jane L. Blackfoy en faisait indéniablement partie et n'échappait pas du tout à la règle. Dans le sens bon ou mauvais du terme, peu importe après tout. Elle était étonnante et cela faisait un peu peur. Se rendait-t-elle compte de son attitude? Et si elle était tombée sur quelqu'un d'autre que moi qui aurait moins de patience? Déjà, une chose est sure, cette personne n'aurait jamais accepté son invitation à manger un hot dog et je devais tout de même admettre que j'avais hésité aux premiers abords. Mais la faim avait emporté sur le dessus et cela avait été plus fort que moi. Cela dit, j'aurais effectivement dû faire gaffe, on ne sait jamais sur quel bateau on va être embarqué avec ce petit jeu là.

- Je vis dans une colonie pour enfant surdoué." déclara-t-elle. "Tu croyais que j’étais dans un asile pour les malades mentaux ?"

Je la regardai en biai et d'un air gêné.

"Heu... Honnêtement...?"

Un enfant surdoué? Hum... peut être. Je ne la connaissais pas après tout et je n'avais pas envie de la juger ainsi, même si, effectivement, aux premiers abords elle n'avait pas le profil. Un asile pour malade mentaux lui convenait effectivement plus quand on savait la façon dont elle m'avait abordé. Enfin, peu importe, je n'allais pas non plus m'attarder sur des choses aussi futiles soient elles.
Puis je me plaignit en lui informant que j'étais végétarien. J'étais assez difficile niveau nourriture étant donné qu'il y avait peu de choses qui m'étaient accessibles... très peu de choses.

"Oh … Pardon. Tu veux que je t’achète un nouveau ? Sans viande ?" me demanda-t-elle.

"Hum... non, c'est très gentil mais ça ira, je t'assure!"

Puis, après son séjour rapide dans les toilettes, je lui avait fait part de mes hypothèse quant à la qualité de la viande de ce stand. Elle me répondit qu'elle comprenait pourquoi il y avait peu de monde qui venait ici et elle me demanda si je connaissais un endroit où on pouvait manger sans tomber malade. Devais je comprendre par ses mots qu'elle avait l'habitude de venir par ici? Peu importe, je hochai la tête de droite à gauche.

"Eh bien.. je... oui... chez moi."

Puis, peu après, Jane L. Blackfoy fit quelque chose qui dépassait le must du must. Elle se dirigea vers le vendeur de hot dog et sortit une tirade pour se plaindre contre la qualité de sa nourriture et ce fut à ce moment là que je me suis dit que j'aurais largement mieux fait de me taire et que je voudrais m'enfoncer jusqu'au plus profond de la terre pour que personne ne me trouve.

"...Mon ami qui est là-bas a eu raison de ne pas mangé votre viande ni vos pains qui sont moisis. Cela l’a sauvé d’une hépatite B ou C ou d’une gastro-entérite ou d’une autre infection."

A ces mots, je me mis à reculer comme pour montrer que ce n'était pas de moi qu'elle parlait mais d'un ami quelquonque imaginaire s'il le fait. D'ailleurs... en quoi j'étais un ami après tout?
Je reculai peu à peu en cherchant une cachette où je pourrais disparaitre à jamais de son champ de vision et qu'elle ne me retrouve plus jamais. Sauf que j'en eus pas le temps et elle revint vers moi en me demandant si je pouvais l'aider à chercher son collier.
Au moment où je voulais lui demander pourquoi je ferais une chose pareille, elle me dit qu'il était là bas.

"Heu... où ça?"

Messages : 558 Système de point : 159 Date d'inscription : 22/05/2011 Age : 29

J’étais gentille avec cet inconnu. C’était peut-être rare que je sois aussi aimable. D’habitude, je fuyais plus le monde sauf si je les connaissais. Disons, que je n’allais pas vers une personne que je ne connaissais pas et ayant un milieu que je ne connaissais guère. J’étais assez timide quand il le fallait. Parfois, je me demandais ou étais cet enfant qui était méprisée des autres ? Elle devait être au fond de moi et surgir à des mauvais moments. J’étais une fille d’Hadès, je devais rester seul, or, je prenais une sorte de revanche. Je voulais montrer que les enfants des Ténèbres pouvaient eux aussi être cordiales et sympathique. Pourquoi tant de préjugés sur des gens qu’on ne connait pas ? Et qu’ils pouvaient se montrer bizarres avec nous ? Il fallait les comprendre, leur parler puis les juger ensuite. Je répondis à cet inconnu. Le temps s’accéléra vite, je commandais les hots-dogs, puis, j’en mangeais un et j’en tombais malade. Je courrais vers les toilettes et ensuite je m’étais disputé avec ce vendeur de hot-dog. J’avais pensé qu’il vendait des mauvais aliments. C’était vrai. Enfin, j’y croyais. Une personne avait embarqué mon collier. Il était de ma mère, j’avais peur de le perdre. Celui qui avait mon cadeau était pas loin. Je regardais l’inconnu. Le talisman brillait. Puis, quelque chose se produit. Un événement … Je touchais la main de l’inconnu.

Une île se dressait devant nous, c’était le soir d’une nuit d’été, le ciel était étoilé. Deux jeunes gens étaient sur la plage. Ils étaient en train de parler, l’un était un homme et visiblement un compagnon tandis que le second personnage était une femme et une reine. Les deux protagonistes parlaient de plusieurs choses dont l’une était au sujet de l’amour. La reine ou plutôt la futur Reine avait quelque chose dans la main. C’était un animal en bronze. Il ressemblait à un bison. Elle le gardait entre ces mains. La scène se coupait, puis, une autre fit son apparition, c’était toujours le même couple. La jeune femme avait les yeux bandés par les mains d’un homme, il lui demandait quel était son identité. Elle répondit que c’était un compagnon. Il lui retoquait que c’était son prince. Par la suite, il lui demandait comment avouer son amour pour sa dulcinée. Elle paraissait triste, je devinais qu’elle l’aimait. Après, il lui proposa une course jusqu’à la plage. Elle se rendit et découvrit un message sur le sable blanc, elle pouvait le lire grâce à la lumière de la lune. La scène se coupait.

Je me retrouvais dans le présent. Je regardais l’inconnu. Avait-il eu le même flash-back ? Je le regardais un instant. Il ressemblait au compagnon. Je lui souris. Le vent soufflait doucement sur nos visages. Éole voulait-il nous rafraichis ? Je baissais la tête, je n’avais pas encore récupéré mon collier.

- Ce collier appartient à ma mère … Je dois le récupéré pour connaître mon passé … Peux-tu m’aider ?

Si seulement, il pouvait me voir autrement qu’une ET. Pourquoi n’utilisais-je pas mes dons ? Pourquoi ? Tout simplement, je ne voulais pas être prise pour une folle. Il le pensait déjà. Pas la peine de le traumatiser encore plus. J’ai du le faire peur. Je le regardais d’un regard amical.

- Je … Je … pardonne moi d’avoir était été brutale avec toi. D’avoir été trop rapide. Je sais que ce n’est pas comme cela que dois réagir une personne qui en rencontre une autre, mais, tu étais différent des autres que j’ai rencontré. Je ne veux pas t’effrayer ou te montrer une mauvaise image de moi. Comment t’expliquer qui je suis sans te faire peur ? Je suis une personne différente de toi. Je ne suis pas folle pour m’enfermer à un endroit. Connais-tu les mythes et légendes sur la mythologie grecque ? Et bien, sache que ce monde existe vraiment. J’en fais partie … N’ai pas peur. Je ne tues pas des gens. Je suis plutôt une jeune fille qui préfère la diplomatie. Je vois dans ton regard que je te fais peur …

Je me détournais … Je marchais, j’essayais de fuir. Fuir vers ou ? Je ne sais pas. Je me retournais pour voir l’inconnu. Shadow était là. Que faisait-il ? Est-ce l’heure de retourner à la maison ? Je m’approchais d’eux avec des pas rapides. Le vent soufflait fort, je regardais Shadow et je lui parlais en grec. Que je lui disais ? « Ne lui fait pas de mal ! C’est un ami. » Le chien grognait. Puis, il se couchait au sol. Je regardais l’inconnu.

- Il ne t’a rien fait ?

La nuit avait remplacé le jour. Je levais mon regard vers le ciel. Il était étoilé, on voyait les différentes constellations dont une étoile filante apparut. On dit que quand on en voit une. Il faut faire un vœu … Est-ce une légende ? Après tout … Certaines légendes deviennent une réalité.

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You're gonna go fard kid ♫ [ Pv Chou King ]

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