"T'as aucune personnalité " Tu es mou!" "Mais quand va-tu te décider à te faire respecter!" "Avec ton caractère de fillette, tu ne survivras jamais jusqu'à vingt ans mon pauvre enfant!". Oui, c'est certainement ça qui définie le mieux Alexander. Mou, aucune personnalité, aucun instinct de survie, il n'est qu'une coquille vide, un légume. Mérite-t-il seulement le titre d'être humain? Son beau-père le lui a fait douté. Il lui tapait sur l'épaule, souriant devant la grimace de douleur de son fils avant de dire : "Alors? T'es homme, un vrai? Prouve-le! Battons-nous, que je vois ce que tu vaux!". Mais Alex détournait toujours le regard. Il n'aimait pas se battre pour le plaisir. Contrairement à la plupart des garçon de son quartier, c'était un enfant calme et tacitiurne, très introverti qui préférait la diplomatie à la violence. Étrange, pour un enfant hyperactif comme lui. Mais Alex était comme ça. Jamais, il ne s'est battu dans sa jeunesse. Les jeunes de son école, son beau-père, personne n'est jamais arrivé au bout de sa patience. Jamais il n'a perdu son sang froid. Jamais il n'avait fait coulé le sang de qui que ce soit. Son beau-père voulait une machine de guerre, une brute, et il avait tout fait pour le contrarier, en devenant l'inverse de ses espérances. Très émotif, biens qu'il est tendance à refouler ses sentiments au plus profond de lui, pour ne montrer qu'un blasement permanent, il aimait lire, rêvait d'histoire romantique, et de un jour, quittait ce quartier, cette violence, son beau-père, pour un monde calme et serein, où il se sentirait enfin bien. Et où il serait enfin accepté.

"Maigre, pâlot, aucune muscle, il n'avait rien pour lui ce gosse!" S'escrimait à répéter son beau-père. "Mon fils? Quel fils? Je n'ai que deux filles!" disait-il quand on lui posait la question, pour le rabaisser en public. Alex avait envie de pleurer à chaque fois, quand ils voyaient les autres se moquaient de lui. Mais il se retenait. Pleurer, c'est pour les filles. Lui, c'était un mec! Même s'il avait du mal à prouver qu'il en était un. Ce n'était pas parce qu'il ne faisait pas 80 kg de muscles à l'adolescence que cela faisait de lui une fille non? Il est vrai que ses cheveux bruns qui lui retombait devant ses yeux avec de longs cils,sa petite taille et sa silhouette frêle ne le rendait pas très viril. Même que certaines filles le trouvait séduisant à cause de cela. Mais son beau-père s'en fichait. Pour lui, son fils n'était qu'une lavette, une parodie de véritable mâle. Une plaisanterie. Si Alex a grandit et s'est musclé, au fond de lui, il reste toujours ce petit garçon efféminé qu'il était. Brun, yeux marron, banal, Alex s'est toujours dit qu'il n'avait rien pour plaire. Mais en même temps, que pouvait-il y faire? C'est son corps, et c'était comme ça. Il faut bien vivre avec.

Je me souviens qu'à 8 ans, je voulais un chien...

Le fils des voisins en avait un. Un berger allemand, un énorme animale, baveux et bruyant. Dès que son maître rentrait, il se précipitait vers lui en remuant la queue pour jouer. Et le voisin jouait avec son chien, rigolait pendant des heures, le visage rayonnant. Un visage que je n'avais jamais eut de ma vie. Et je me souviens que je les haïssaient tout les deux depuis ce jour. Parce qu'ils avaient un bonheur que je ne possédait pas.

Mais cela m'avait donné envie de toucher du doigt l’inaccessible, la joie. J'avais demandé à mon père un chien. Et il avait dit non, d'un ton clair, net et tranchant. Un non qui ne tolère pas de réponse. Un non auquel d'habitude, je ne répliquait rien, ayant trop peur de la suite. Mais j'étais obstiné. Et ce jour là, j'avais insisté.

Ma joue avait mis une semaine à cicatriser. Il m'avait frappé tellement fort qu'il m'avait ouvert la chair, me laissant pleurer, ma main sur la plaie à vif, et son rire qui résonnait pendant des heures dans mes oreilles...

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Je n'avais jamais eu de mère. Elle était morte à ma naissance. Quand on sait qu'elle a accouché dans les toilettes publics, rien d'étonnant. Elle avait 16 ans. Et c'était une junkie. Ses parents l'avaient jeté dehors un an plus tôt en découvrant qu'elle se droguait. Dans la rue, seule, sans argent ni logement, prêté à tout pour une dose, elle était tombée au plus bas. Elle se prostituait pour s'acheter sa drogue. Je me dit que c'est tant mieux qu'elle soit morte. Elle n'aurait jamais pu survivre très longtemps dans ce monde. Elle était trop douce, pour une vie trop violente. Ce qu'elle faisait était malsain, et la détruisait peut à peu. Elle n'avait jamais connu l'amitié, et encore moins l'amour. A la limite de la folie, désabusé, elle ne croyait plus en rien. A part se daube. Puis était venu Morphée. Charmeur, drôle, il avait réussi à la séduite, et à lui faire croise au bonheur, ne serait-ce qu'un instant. Puis elle était tombée enceinte. Et il l'avait abandonné. Et ma mère plongea dans une dépression où seule la drogue l'aidait un peu.
Elle avait épousé son dealer. Elle ne pouvait pas avorter. Elle n'avait pas le courage ni les moyens. Mais elle n'avait rien à donner à cette enfant, à part sa dernière seringue. Alors elle avait séduit et épousé l'homme le plus riche qu'elle connaissait. Elle avait accouché. Et elle était morte. Fin de son chapitre.

Celui dont j'ai longtemps cru qu'il était mon père avait arrêter de dealer à ma naissance. Il s'était reconverti en organisateur de combat illégaux de chien, qui se passait dans notre cour. Aujourd'hui encore, on peut voir les taches de sang sur le sol. J'avais on avait réussi à récurer tout, mon "père" et moi. La cour était l'endroit où je détestait le plus aller. Je détestait regarder ces pauvres bêtes, la bave aux lèvres, les oreilles déchirée, se mordre, saigner, couiner, pour finalement qu'un des deux s'effondre pour ne plus jamais se relever. Je détestais entendre les cris de joies des sadiques qui regardait ces spectacles. Et nettoyait le sang. Je détestait par-dessus tout nettoyait après les combats! Et comme je détestait cet endroit, c'était forcement là que mon beau-père m'envoyait le plus souvent. Il me forçait à regarder les chiens s'entretuer "Regarde, ça fera de toi un homme!", ou de lavait le sol jusqu'à ce que l'hémoglobine ne soit plus qu'une tache rosâtre.

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Je me souviens du jour où je l'ai rencontré.

J'avais 13 ans. J'étais dans au collège de mon quartier difficile de Brooklyn, assis près d'un arbre, comme à mon habitude. Je n'avais jamais eu d'amis là où j'étais. J'étais trop gentil, trop timide, trop Blanc, dans un collège où la plupart était des fils d'immigrés. J'avais pris l'habitude de m'assoir à l'ombre du même arbre, pour ne plus bouger pendant la durée des pauses. Les gens m'évitaient sans poser de questions, et j'avais ma tranquillité. Les autres avaient arrêter depuis longtemps à chercher à me faire perdre mon sang-froid. Je fermais les yeux, sentant la pluie légère me fouettait le visage, profitant de ce moment précieux, où mon beau-père n'avait plus accès à moi. Quand quelqu'un vint m'aborder. J'ouvris d'abord les yeux, surpris que quelqu'un veuille me parler, puis je le vis. Lui. Dès que je l'ai vu, j'ai tout de suite eu comme un pressentiment. Une impression que ma vie allait enfin changer.

Il n'aimait pas tourner autours du pot. Il m'a tout de suite dit qu'il était. Et je lui ai sautais dans les bras. J'aurais du lui en vouloir? Et pourquoi? J'avais enfin une famille, un père, un vrai. L'avenir me semblait enfin clair. J'avais enfin une perspective de bonheur. On est sorti du collège, et on a discuté pendant des heures. Et quand il a du partir, je savais enfin tout. Qui j'étais, ce que je pouvais faire. Et je pris la décision d'aller à la Colonie. D'enfin quitter cet enfer.

Sans particulièrement savoir qu'un autre aller m'attendre.

Prénom ou Pseudo : Vous pouvez m’appelez simplement Maître Suprème
Célébrité de votre avatar : Steven R. McQueen, comme dit plus haut x)
Comment avez vous découvert le forum ? : euh... j'ai vu de la lumière, je suis rentrée (la vrai histoire est un peu longue ^^)
Que pensez vous du forum ? : mon bébé s'est beaucoup améliorer depuis le début *-* ils grandissent trop vite T_T
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Autre : C'EST LA RÉVOLUTION DES POIVRONS ET LES COURGETTES VAINCRONT
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