La Statue de la liberté, de son nom complet la Statue de la liberté éclairant le monde. Elle fut érigée en 1886 sur Bedloe's Island à l'entrée du port de New York par le Français Frederic Auguste Bartholdi, en fait il s'agit d'un cadeau que la France offrit aux Etats-Unis et l'armature n'est de nul autre que le célèbre Gustav Eiffel. C'est amusant de se dire qu'un tel monument a été construit par ce si petit pays qu'est la France... si petit, si petit, c'est vite fait vous me direz... Certes, par rapport aux autres pays hors les Etats-Unis ce pays a de l'importance, mais il va sans dire que par rapport à nous et bien... on écraserait la France à coup de tapette si il le fallait.
Cependant là n'est pas le vif du sujet. Parler d'histoire, oui c'est bien, certes c'est intéressant, mais je ne vais pas arriver devant Kayden et lui crier "Bienvenue sous le cadeau des français"... Pourquoi ai-je choisi ce lieu de rendez-vous ? Pour avoir fréquenté de nombreuses filles toutes avaient été sous le charme complet de la Statue de la liberté, par sa grandeur, toutes se sentaient petites en ce lieu et avaient l'impression face à mon sourire éternellement charmeur que je méritais au moins d'être embrassé.
Kayden, belle fille d'Aphrodite... Mon frère me l'avait présenté il y a un, peut-être deux mois même, dans l'espoir que je change d'avis, que je le rejoigne et que je pardonne à Zeus... Il s'était sans doute servi de ce qu'il savait sur moi, il avait profité du fait que j'avais un faible pour les filles d'Aphrodite, et pour les belles filles en général. Et Kayden elle faisait les deux à la fois. Je sais pertinemment que ce qui m'unit à elle est différent... D'ailleurs ça me fait un peu peur, parce que quand je suis à ses côtés j'éprouve le besoin de lui plaire ou de la faire rire, alors qu'habituellement ce sont les filles qui essaient ça avec moi... Bon ce n'est pas le merveilleux coup de foudre... je ne veux pas croire à ça... mais je sais que mon frère avait presque réussi à me faire rester ! Cependant Ryan ne pouvait pas toujours tout gagner, et j'éprouvais le besoin de lui montrer que j'étais aussi déterminé que lui. Zeus n'avait pas fait semblant de tuer notre père...
Je regardais mon portable, j'avais du retard. Ce n'était pas super, mais ce n'en était pas dramatique pour autant. Les personnes importantes aiment se faire attendre. Je la voyais déjà en train de m'attendre sur un banc. C'est alors qu'un troupeau de garçons en chaleur arriva vers elle. Ils lui sourirent et ça eut le don de m'énerver. Quelque peu furieux je m'avançai vers la belle Kayden et l'embrassai tendremement, bien décidé à les faire déguerpir, leur apprendre qu'ils n'étaient pas la bienvenue ici. Je profitais tellement de se baiser que durant quelques instants j'oubliais ces hommes qui lui avaient tourné autour, me délectant simplement du contact de ses lèvres contre les miennes. J'étais si bien ici que je dus faire preuve d'énormément de volonté pour que nos lèvres cessent de se toucher et que seul sa main restait dans la mienne.
- Excuse-moi de t'avoir fait attendre ma belle, mais tu sais à quel point j'aime me dire que tu es là à pleurer toutes les larmes de ton coeur en attendant ma venue.
Je souris. Il m'arrivait souvent de m'envoyer des fleurs et à vrai dire c'était même devenu un jeu entre moi et... et moi... Mais ça m'amusait toujours alors je continuais. Seules les personnes qui me connaissaient vraiment savaient que je n'étais pas seulement égocentrique mais qu'il m'arrivait aussi de sortir de mon rond et de m'intéresser au monde qui m'entourait.
- Je suis content que tu ais pu venir. Dis-moi Les cours avec Chiron se sont-ils bien passés ? T'es-tu bien amusée en mon absence ? Qu'as-tu à me raconter depuis la dernière fois ? Après il faudra que je te parle de quelque chose d'important... mais d'abord parle moi de toi.
C'était déjà un grand pas de m'intéresser à ce qu'elle avait à raconter avant de lui déclarer ce que j'avais de si important à lui dire... Comme quoi je n'étais pas qu'un cas désespéré... Il y avait encore un peu d'espoir, aussi infime soit-il, qu'un jour je sois altruiste... Bon il y avait beaucoup de temps avant cela aussi, je devais l'avouer...