Halte-là petit mousquetaire. Qu’as-tu-choisis ? Rester ici et découvrir la vie palpitante des personnages de la fantastique saga de Rick Riordan ou quitter la fenêtre et regretter de ne pas avoir cliqué sur enregistrer. Fais un bon choix car celui-ci est irrévocable.
▬ The New World of Percy Jackson
Halte-là petit mousquetaire. Qu’as-tu-choisis ? Rester ici et découvrir la vie palpitante des personnages de la fantastique saga de Rick Riordan ou quitter la fenêtre et regretter de ne pas avoir cliqué sur enregistrer. Fais un bon choix car celui-ci est irrévocable.
▬ The New World of Percy Jackson
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
« Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » (George Gordon)
Allongée sur le lit de sa cabine, Emily se laissait bercer par le remous des vagues sur la coque de la Princesse Andromède, ce magnifique yacht où se retrouvaient tous les partisans de Chronos, tous ceux qui voulaient détruire les Dieux. Et Emily en faisait partie et il n’était pas question qu’elle se change de camps et qu’elle trahisse Chronos, surtout pour rejoindre ceux qui ont détruit son île, sa vie, son amour… La pluie tomba soudainement, claquant contre le hublot de la cabine. Emily jeta un rapide coup d’œil vers la vitre et regarda l’eau de pluie ruisseler dessus. Elle laissa tomber la pluie pour regarder rapidement sa cabine. A peine décorée, la pièce était sombre, neutre, presque sans vie. On aurait presque plus croire que personne ne dormait là, qu’elle était libre. Cette pièce était la représentation parfaite de ce qu’était Emily, une coquille vide qui avait perdu sa joie, sa personnalité. C’es sur que comparé aux cabines des autres filles du yacht, celle-ci faisait vraiment vide. Emily soupira doucement quand le bruit de la pluie la fit sortir de ses pensées, enfin plutôt à son absence totale de pensées. Pendant un instant, Emily trouva amusant de se comparer à une larve, toute aussi inactive et rapide. Emily se redressa doucement et s’approcha du hublot afin de voir à l’extérieur du bateau. Les nombreuses gouttes de pluie s’évanouissaient dans l’océan et empêchaient également de pouvoir avoir une vue dégagée sur ce désert liquide. Un jour comme ça avait tendance à lui rappeler ce qu’elle avait vécu plusieurs siècles plutôt. Une tempête qui avait ravagé son île, sa vie. Une tempête qui peu à peu l’avait entraîné dans les ténèbres alors que son destin devait en être autrement, ce n’était pas possible autrement. Elle n’aurait jamais dû être là. Elle ne le pouvait pas… Emily posa sa tête contre la vitre du hublot et ferma doucement les yeux. Elle espérait tellement se réveiller dans sa chambre à Atlantis et tout ce qu’elle avait vu n’était qu’un rêve, ce ne pouvait pas être la réalité…
Le martellement de la pluie se transformait petit à petit. Il ne devait qu’un doux murmure qui finit par se transformer en bruissement. Celui du vent. Rhéa était assise sur un des bancs dans la cour intérieur du palais, près des jardins. Elle regardait dans le vague quand son précepteur la rappela à l’ordre. Elle avait bientôt l’âge de monter sur le trône et elle devait être prêtre pour devenir reine d’Atlantis. Il commença alors à monologuer sur le fait qu’être reine était un rôle difficile, il fallait toujours avoir le soutien du peuple, être juste et sévère à la fois. Qu’être la souveraine de la civilisation la plus avancée du monde n’était pas donnée à n’importe qui. La civilisation la plus avancée du monde… Et bah ils doutaient de rien les Atlantes… La légende disaient que les premiers Atlantes venaient de Rome et de la Grèce mais que comme les civilisations étaient sous évoluées ils avaient préféré se trouver un coin tranquille pour vivre entre eux et évoluer pour devenir bien plus supérieurs. Ouais fallait y croire… Rhéa n’aimait pas trop ce côté trop fier voire même arrogant de son peuple. Ils avaient toujours tendance à traîner de barbare tout ce qui ne portait pas un cristal bleu, ce fameux collier qui permettait aux Atlantes de se reconnaitre entre eux. Un signe reconnaissance obligatoire et donner à chaque femme enceinte. Tout ceci était bien barbant et sans intérêt. Les conseillés étaient là pour ça alors pourquoi on la retenait à suivre une leçon qui ne l’intéressait pas ? Quand ce fut enfin fini, Rhéa poussa un soupire de soulagement avant de se lever et de vaquer à ses occupations. En somme cela se résumait à ne strictement rien faire !
Et oui on dirait pas comme ça mais être princesse signifie que l’on a strictement rien à faire puisque tout le monde est à votre service pour faire ce dont vous avez besoin. Pratique non ? Enfin c’était surtout mortellement ennuyeux. Passer presque 20 ans de sa vie à se tourner les pouces, ça commençait à faire long… Rhéa sortit de la cour intérieure et passa dans le couloir qui menait à la bibliothèque. Elle hésite un instant à rentrer. Au moins c’était une occupation. Elle allait parcourir les différents parchemins, ça allait l’occuper pendant un moment, surtout pour elle qui aimait lire. Mais bien que la pièce était fraîche et qu’elle allait la protéger de la chaleur intenable du soleil Rhéa préféra ne pas s’enfermer dans cette pièce légèrement obscure. Elle voulait profiter de la lumière, du soleil, de cette magnifique journée que lui offrait son île. Elle sortit donc du palais royal pour se rapprocher des remparts. Exactement comme lorsqu’elle était petite. Une habitude qui ne l’avait jamais quitté. Elle aimait se tenir là, sur le rempart qui donnait face à la mer. Enfin tous les remparts donnaient vu sur la mer, l’Atlantide était une île.
Rhéa posa son regard sur cette grande étendue d’eau. Dire qu’un soir, elle y été allée e cachette, avec Seth… Le compagnon de son cœur… Bien que dans sa tête c’était clair, elle était princesse, elle ne pouvait décemment pas s’amouracher avec un compagnon mais son cœur résistait. Il ne voulait pas lâcher prise depuis plusieurs années mais elle savait que cet amour ne pourrait jamais se concrétiser, en premier parce qu’il était très certainement à sens unique… Il ne pouvait pas l’aimer, elle était son amie de sang royal, rien de plus. Discrètement, Rhéa sortit de sa poche un petit mouton de bronze, celui que lui avait donné Seth, ce fameux jour où ils étaient allés à la plage, ensemble en pleine nuit, loin des regards. Juste eux deux et l’océan. Rhéa caressa doucement l’objet du bout des doigts, repensant à cette soirée, pensant à Seth… Elle était tellement prise par la pensée de son amoureux qu’elle n’entendit pas que quelqu’un s’approchait également des remparts du palais royal.
Invité
Invité
Sujet: Re: A little pain Lun 4 Juil 2011 - 13:32
Il était une fois
***
Je venais de rentrer dans ma cabine. La pluie m’avait pris pas surprise. Autrefois, j’aimais être sous la pluie mais maintenant c’est une autre histoire. Je cherchais un objet. Lequel ? Un coquillage. Celui-ci n’était pas n’importe lequel. En effet, il provenait de la fameuse cité de l’Atlantide … Je l’avais trouvé un soir d’été en compagnie de ma douce Rhéa. Cette époque est maintenant révolue. Je ne pourrais jamais revoir son sourire … Je rêvais encore de nos sortis nocturnes. C’était la belle vie. Avant que ce Poséidon ne détruise notre ile. Je lui ferais payer. Je savais que sur le bateau, je pourrais trouvais des atlantes. Heureusement que j’avais ce don qui me permettais de découvrir si j’étais en face de quelqu’un de ma race ou non. Enfin bref, je trouvais mon coquillage sur ma table de nuit. Je respirais. Je le pris entre mes mains calleuses. Je l’observais. Comment était celui-ci ? Il était blanc mais si on regardait bien, on pouvait apercevoir du rose. Un rose très clair alors. En apparence, ce coquillage n’avait aucune valeur pour les gens d’aujourd’hui mais pour moi, il représentait la plus belle chose qui me reste de mon île. J’étais toujours émerveille de le voir. Parfois, j’avais l’impression d’écouter la mélodie des vagues qui jadis caressait les roches qui entourait notre merveilleux archipel. J’avais du mal à rester debout, je devais essayer de me reposer. Je m’allongeais dans mon lit quelques secondes après. Mes yeux étaient mi-clos. Ma respiration était normale malgré le faite que le bateau tanguait. Je serrais mon poing droit pour garder mon précieux coquillage dans la main. Je ne voulais pas le faire tomber. J’observais le plafond, j’avais de plus en plus de mal de garder mes yeux ouvert.
Ma vue se troublait. Je ne vis plus ma cabine mais je revis ma vie. Effectivement, je me voyais en train de chercher mon coquillage. Ce moment appartenais déjà à mon passé, vieux de 2000 ans. Ensuite, je vis que j’entrais pour la première fois à la princesse Andromède. Cette bribe de mémoire datait de quelques années soit environs deux ans. La même année que Jane entrait au service de ce Cronos. Puis, ma mémoire remontait seize ans après que j’ai revue cette jeune fille d’Hadès. Je me rappelais que j’avais recueillis un bébé devant l’Orphelinat que j’avais fondé sous une autre identité d’une ancienne vie. Quelques années plus tôt avant que je fasse construire cet Orphelinat, j’avais côtoyé d’autres femmes. Mais aucunes n’étaient comme ma Rhéa. Les images défilaient, je vis rapidement la seconde guerre mondiale Une guerre auquel j’ai participé. Puis, je vis le naufrage du Titanic. Je me rappelle que j’étais parmi les survivants de ce terrible engloutissement du Titanic. Poséidon était le seul responsable de ces millions de vie qui n’avaient pas survécu à cause de sa colère noire comme il l’avait fait naguère pour détruire mon île. Des années comme des siècles circulaient dans ma mémoire. Je vis mon départ d’une île vers un autre endroit. Puis, je revis Rhéa avant que nous fuyions notre île. Et après ? Les événements s’accéléraient plus vite jusqu’au jour ou ma reine, ma douce, ma colombe et moi qui n’était rien sauf que j’étais le fils d’un compagnon. Enfin bref, nous étions à la plage. Seul face au monde … Presque en amoureux. Or, je savais à l’époque que même si elle m’aimait. Nous pourrions ne pas nous épouser car une Reine n’épouse jamais le valet. Imaginez le scandale. Je lui glissais dans sa main, un mouton en bronze. Je lui dis avec une voix douce et masculine : « Quand je serais loin de vous, prenez mon présent et serrez le dans votre main. Et, vous pourriez voir mon visage. » Après cette phrase, je vis un coquillage prés de nous. Je regardais ma reine. Je me mit à genoux comme si j’allais lui demander de m’épouser. Je pris le coquillage blanc et rose. Je la regardais dans les yeux. Je lui demandais si je pouvais conserver ce petit coquillage. Elle me donnait enfin sa réponse. Vous devez sans doute la connaitre puisque j’ai gardé ce présent dans ma vie futur. Je souris à ma douce Reine. Je lui remercie pour sa générosité.
*δ*
Rhéa … Je la cherchais depuis quelques heures. Je commençais à m’inquiéter. Elle était la seule pour qui je pouvais trembler. Je dois avouer qu’elle était mon âme. Oui, je voulais la demander en mariage. J’y pensais depuis notre fameuse nuit ou je lui avais donné mon mouton de bronze. Mais avant de lui demander sa main. Il fallait que je saches si elle avait les mêmes sentiments pour moi. Je devais avoir le cœur net avant qu’elle devienne mon épouse, ma femme, ma mie pour le restant de ces jours. Je quittais le palais pour me rendre chez moi. Ma demeure était proche de l’endroit ou vivait ma muse. Je m’approchais de la porte. Je toquais à la porte. Je savais que cela pouvait paraitre idiot mais je n’osais pas entrer chez moi comme un voleur. Ma mère me fit entrer. Je rentrai enfin dans ma maison. Je saluai chaleureusement mes parents comme ma fratrie. Puis, je montais dans ma chambre pour me changer. Je choisis ma tenue de dimanche. Une longue toge blanche et bleu. Je partais ensuite retrouver ma douce … Qu’est-ce que je ne ferais pas pour être à elle ? J’étais prêt à lui donner mon âme pour qu’elle soit mon épouse. Enfin si elle m’aimait. Je ne voudrais pas qu’elle soit malheureuse dans mes bras. Je quittais ma demeure. Avant de partir, je jetai un œil sur le ciel. Il était clément. Mais, je sentais au plus profond de mon cœur qu’un danger est imminent. Je devais protéger la reine. J’arrivais enfin à monter les longs escaliers qui menaient à l’entrée du palais. Je vis deux gardes postés, ils me laissaient passer. J’aurais tant aimé être un soldat mais j’étais devenue un sorte de compagnon. Je ne m’en plaignais pas. Au contraire, j’étais heureux que ma compagne soit Rhéa. Je fermais les yeux et j’essayais de deviner ou se trouvais ma souveraine. Je l’appelais mentalement. Je criais son prénom. Peut-être allait-elle entendre ? J’ignorais si elle avait des dons. J’avais entendue dire que certains atlantes avaient des dons. Mais qui ? Est-ce une simple rumeur ? Ou est-ce la vérité ? Je n’en savais pas plus pour le moment. Je devinais l’endroit ou pouvait se cacher Rhéa. Elle était au rempart de sa cité. Je suis vraiment idiot. Pourquoi je n’ai pas relevé la tête quand j’entrais dans la salle ? Je suis un idiot et j’aime une Reine. Je pris un passage secret et j’arrivais prés d’elle. Elle était si belle. Comment je pourrais résister à sa beauté céleste ? Elle me faisait penser à un cygne blanc. La douceur comme la pureté. Je m’approchais d’elle. Sans faire de bruit. J’étais prés d’elle puis je mis mes mains sur ses yeux. J’en profitais pour sentir son parfum. Il était attractif. La déesse de l’amour ne pourra jamais me séduire comme Rhéa l’avait fait. Pourquoi ? Rhéa était la plus femme sur terre … Je lui dis enfin d’une voix masculine.
- Qui suis-je ?
Invité
Invité
Sujet: Re: A little pain Jeu 7 Juil 2011 - 21:26
A little pain
« Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » (George Gordon)
Ses doigts filaient sur le métal sculpté. Légers, effleurant à peine le cadeau que lui avait offert Seth. Un simple animal dans du bronze qui se révélait en réalité être une clé en or pour s’échapper du palais royal quand on sait ce qu’elle ouvre. Finalement il n’y avait pas que les oiseaux qui avaient des ailes pour s’échapper. Un mouton pouvait en cacher un autre. Rhéa tourna doucement l’objet, elle le maniait comme s’il s’agissait d’une chose précieuse, rare et fragile. Que si elle faisait un mauvais mouvement, il allait se briser en mille morceaux. A ses yeux cet objet de bronze tirait plus vers de l’or, il avait sa valeur, une grande valeur à ses yeux mais encore plus à son cœur… Sur le verseau de l’animal, quelqu’un y avait gravé un semblant d’énigme, indiquant le rôle réel de l’objet ou du moins ce qu’il faudrait faire pour avoir accès au trésor que renfermer ce petit morceau de bronze sculpté. Rhéa vérifiait de temps en temps que personne ne la regardait, que personne n’était au courant pour son petit secret. Si quelqu’un découvrait à quoi il servait réellement, elle doutait que les serviteurs et sa mère lui laisserait encore la possibilité de l’utiliser, la possibilité de s’échapper. Car oui, ce petit animal sans vie était son passe pour quitter l’enceinte du palais, pour se rendre dans la ville sans être vu et pouvoir partir où elle voulait. Enfin à part le palais, elle ne connaissait rien de son île. Elle n’était allée qu’une fois au bord de la mer mais elle n’avait rien visité d’autres. L’idée de se rendre dans cette pièce au grand lion et d’actionner le mécanisme pour s’échapper la traversa pendant quelques secondes. Elle pourrait se mêler à la foule, aucun citoyen ne connaissait son visage, elle pourrait y aller. Ses yeux pétillèrent soudainement d’une excitation hors du commun. Mais cette aventure, elle ne voulait pas la faire seule, non quelqu’un devait l’accompagner… Et elle savait qui.
Alors qu’un doux sourire apparut sur ses lèvres, les yeux de Rhéa se retrouvèrent soudainement plongés dans le noir. Pour elle était sure de ne pas être devenue aveugle. Une autre raison, beaucoup plus agréable et bien meilleur pour la santé de la princesse, se profilait. Elle sentit le contact agréable des mains qui s’étaient posés sur yeux. Une impression de chaleur et de bonheur succédait au sursaut qu’avait provoqué cette approche inattendu. Jusqu’à ce que son cœur s’emballa en entendant la voix de ce mystérieux inconnu. C’était une voix qu’elle connaissait, qu’elle entendait depuis des années et qui faisait chavirer son cœur. Elle aurait reconnu la voix de Seth entre mille. Aucun doute n’était possible pour la jeune fille. Elle sourit tout en faisant mine de réfléchir.
« Je ne sais pas trop… Dans le doute je dirais un compagnon. »
Toutefois Rhéa aurait préféré ajouté, « le plus charmant des compagnons ». Mais elle n’avait osé le dire et de toute façon, ses cordes vocales n’auraient pas réussi à prononcer ces quelques mots. Son cœur le voulait mais son corps n’était pas prêt, malheureusement pour elle. Cela fait plus de 10 ans que Rhéa n’était pas prête à avouer ses sentiments à son ami d’enfance et compagnon. Rhéa se retira doucement de l’emprise de Seth pour se mettre face à lui. Elle continua de lui sourire et prit un instant pour le détailler. Elle ne se lasserait jamais de le regarder. Bien plus grand qu’elle, il avait un regard et sourire rassurant. Elle savait que la fille qui aurait la chance d’être dans ses bras n’aurait aucun problème, il ne pourrait absolument rien lui arriver. Rhéa adorait les traits fins de son visage et ses mèches brunes qui tombaient sur ses épaules, un côté presque rebelle enjôleur. La jeune fille remarqua que son ami avait revêtit sa plus belle toge. Ce qui ne déplait pas Rhéa, il fallait bien le reconnaitre. Bien qu’à ses yeux, il n’avait pas besoin de se parer de ses plus beaux vêtements pour qu’il soit séduisant ou quoique ce soit. Sa beauté naturelle se suffisait à elle même. Rhéa ne put s’empêcher de lui faire un petit commentaire, toujours accompagné d’un sourire, tellement heureuse de voir celui qu’elle aimait.
« Tu es très bien dans cette tenue ! C’est un jour particulier ? »
Elle ne voulait pas se montrer indiscrète mais la jeune princesse était très curieuse. Elle voulait savoir ce qui donnait envie à son ami d’enfance de s’habiller de cette façon. Elle ne souvenait pas qu’il y avait quelque chose de spécial à fêter, un serviteur l’aurait prévenu pour qu’elle mette une belle robe aussi. Ca devait être pour une autre raison. Pendant un instant, Rhéa redouta qu’il s’agisse pour aller faire la cour à une fille. Une autre fille… Puisque son amour était à sens unique, Seth avait tout à fait le droit de jeter son dévolu sur une fille du palais. Mais cette perspective blessa intérieurement la princesse, elle avait l’impression que son cœur saignait, que son monde basé autour de son ami s’écroulait. Elle ne savait vraiment pas comment elle réagirait si Seth tombait amoureux d’une autre fille, elle ne s’était jamais préparée à cette éventualité qui avec leur âge devrait bientôt se profiler. Elle ne s’était pas préparée non plus au jour où sa famille aura décidé de la marier pour qu’elle puisse enfin prendre le trône et le contrôle de l’île.
A l’idée que leurs destins n’étaient pas faits pour se lier, Rhéa resserra sa main contre le mouton de bronze. Elle avait parfaitement oublié qu’il était là. Qu’elle avait d’ailleurs essayé de la cacher à tous les Atlantes qui passaient près d’elle et comme une idiote, elle avait oublié de le cacher aux yeux de celui qui lui avait offert. Seth devait parfaitement savoir que Rhéa l’avait gardé mais elle préférait qu’il ne découvre pas qu’elle y tenait tant. Elle ne souhaitait pas qu’il découvre le puissant sentiment qui l’habitait, du moins pas de cette façon. Non, si elle devait un jour lui avouait qu’elle l’aimait depuis qu’elle l’avait vu, elle ne voulait pas que ce soit parce qu’elle contemplait sans cesse ce petit objet. Délicatement, Rhéa ramena ses mains dans son dos, cachant ainsi le petit animal sculpté. Elle continuait de sourire à Seth quand elle lui demanda finalement.
« Sinon, qu’est ce qu’on raconte de beaux chez les compagnons ? »
Dernière édition par Emily K. Eddowes le Jeu 18 Aoû 2011 - 18:12, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: A little pain Mer 20 Juil 2011 - 16:37
Je m’approchais de ma reine. Elle était si belle. Plus belle qu’Aphrodite. Personne ne pouvait égaler son charme, sa beauté et sa gentillesse. Je souriais. Je me rappelais que je lui avais offert une clé. En effet, mon mouton lui offrait sa liberté qu’elle ne pouvait pas avoir car elle était de sang noble. Comment on peut enfermer une belle créature dans une prison dorée ? Il faut être cruel pour ne pas s’apercevoir qu’une rose a besoin de soleil et d’amour. Mais qui était ma rose ? Vous devez être idiot pour ne pas vous rappeler de mon amour pour la Reine. Je lui bandais les yeux. Par ce geste, j’ai pu sentir son parfum. J’aimais celui-ci. J’aurais pu l’embrasser dans le cou si nous étions des tourteaux. Or, je n’avais pas le droit. Elle était Reine, j’étais rien. Elle était promise à un grand destin tandis que moi je la servirais. Et puis, une noble n’épousait pas un moins que rien. Ca ne se fait pas. Imaginais le scandale. Rhéa avait besoin d’un homme qui soit égale à son sang, je ne pourrais pas prétendre à ce sang. Il est préférable pour elle comme pour moi, que j’oublie cet amour et que j’emporte ce secret jusqu’à ma tombe. Or, comment résister à elle ? J’avais envie de l’embrasser, de la prendre dans mes bras, de la faire rêver et de l’aimer encore et encore jusqu’à que la mort nous sépare et nous soyons âgée. Je devais résister à mes pulsions. Je ne voulais pas lui faire de mal ni qu’elle me haïsse. Je ne pourrais pas vivre si dans son regard, je voyais qu’elle me considérait plus comme un ami mais un ennemi. Elle parlait enfin. Une voix adorable. J’étais sous le charme. Si j’étais un parfait idiot, j’aurais bavé comme les chiens. Cependant, je suis un compagnon et je dois me tenir comme tel. C’est-à-dire que mon côte enfantine refait surface. On va essayer. On y croit ! Je souris. Un sourire aimable.
- Hum … Laissez-moi réfléchir. Il me semble que j’en suis un enfin dans une autre vie. Mais dans celle-ci je suis un prince qui est le votre. Ah mince, je me suis trompé d’histoire. Je suis un idiot, pardonnez-moi.
Je souris. En effet, j’avais parlais sur un ton humoristique. Je voulais la faire rire mais je pense que c’est raté. Je lui fis le sourire que je lui faisais quand on était enfant. Comment il était ? Il était un malicieux mais aussi enfantin. Je n’ai pas encore accepté de grandir pour certaines choses. J’espérais quand je serais plus vieux, j’aurais passé l’âge de dire des bêtises. Mais, on ne change pas quelqu’un au bout de quelques secondes mais après un long travail. N’est-ce pas ? Je continuais de la regarder, j’étais maintenant face à elle. Je sentais mon cœur battre à une allure plus rapide qu’avant. Si vous êtes un docteur, vous connaissez ce syndrome qui touche la plupart des habitants. Vous savez celui cette maladie, qui vous rend nerveux, quand vous regardez la personne dont votre cœur est épris. N’ignorez pas le sentiment comme l’amour, car, celui-ci vous prendre par surprise … En effet, on tombe amoureux quand on s’attend le moins. Vous avez devinez mon syndrome. Vous le savez mais pas elle. Comment lui dire ? Sans paraitre pour un idiot. Le vent soufflait sur nos visages, je la regardais. Je voulais lui retirer ses mèches qui lui barraient son visage. Or, je n’osais pas. La peur d’une part mais aussi la honte. C’était compliqué d’être amoureux. Surtout d’une Reine.
Celle-ci me fit un compliment sur ma tenue spéciale. Je rougis légèrement. Il faut vous avouer que c’était rare que des filles m’en fassent. Ou plutôt, j’étais sourd quand les autres jeunes filles m’en faisaient. Je voulais que se soit Rhéa qui me le dise. Oui, je voulais qu’elle ait d’yeux rien que pour moi. Sans doute, vous pensez que je suis possessif. Vous aviez bien raison. Vous m’aviez cerné. Malheureusement pour moi. Enfin bref, un sourire s’étira sur mes lèvres et je lui dis alors d’une voix masculine et de velours.
- Je me suis paré de ces habits pour déclarer ma flamme à la personne que j’aime … Rhéa, si tu étais cette personne et que je ne sais pas comment lui dire mes sentiments … Comment, je pourrais lui faire comprendre que je suis fou amoureux d’elle ?
C’était sans doute la seule façon pour lui dire que je tenais à elle. Je me rapprochais du balcon, j’observais la nuit étoilée. Je vis une étoile filante. Je regardais Rhéa et je lui fis un sourire plein de douceur. Je savais quel vœu, j’allais faire. Lequel ? Celui d’être un jour, au prés de Rhéa et de connaître l’amour avec elle. Mais, je me doutais que ce rêve, ce songe, cette chimère se réalise un jour. La raison est fort simple, à force de vous le dire, vous le savez. Et ce n’est pas la peine de faire le perroquet. Je me retournais vers elle, je lui pris les mains et je la regardais. Elle me parlait de ma vie chez les compagnons.
- La vie là-bas est si amère. Je me sens à l’aise mais je ne suis pas proche de ma bien-aimée. Si seulement, elle n’était pas si différente que moi … Si seulement, elle était accessible. Or, je ne suis qu’un fils de compagnon et elle … Elle a un sang noble.
Je lâchais sa main, je me retournais vers le balcon. En effet, j’étais proche de celui-ci, je m’assis, étais-je fou ? Sans doute. J’étais plus fou d’amour pour elle que fou à cause d’une autre idée. Je lui fis un sourire. Je balançais mes jambes. Puis, je revenais vers Rhéa. Je n’allais pas lui faire une crise cardiaque. Je m’approchais d’elle. J’étais assez proche d’elle, il manquait plus qu’un pas, pour que nos lèvres s’unissent. Je plongeais ma main dans ma poche, je cherchais quelque que chose. Quoi donc ? Une bague … Pour Rhéa. Je lui fis un sourire et je me reculais.
- Le premier qui arrive à la plage à gagner !Lui déclarais-je avec une voix joueuse.
Je lui laissais le temps d’apprendre la nouvelle, puis je la vis partie, contrairement à elle. Je ne pris pas son chemin mais un raccourcir. J’arrivais quelques minutes avant elle. Je ne savais pas combien de temps, j’avais pour lui préparer ma surprise. On va dire dix –quinze minutes. Je trace son prénom sur le sable blanc de l’île. Je fis un cœur et je mis la bague à l’extrémité de cœur. Je le cachais par un coquillage rose. Je respirais l’air marin. Je regardais le ciel, celui-ci éclairais le prénom de ma douce. Puis, je me cachais dans les rochers…
Invité
Invité
Sujet: Re: A little pain Mar 23 Aoû 2011 - 19:47
A little pain
« Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » (George Gordon)
En quelques secondes seulement Rhéa était plongée dans le noir sans qu’elle s’y attende. Elle n’avait entendu personne s’approchait d’elle. De temps en temps il y avait eu les pas de quelques gardes en patrouille qui passaient pas très loin d’elle le long des remparts. Mais là, elle n’avait rien entendu, aucun bruit d’armure ou de fer. Les ténèbres étaient arrivées aussi rapidement que le vent, tout aussi léger et soudain. Plongée dans le noir, Rhéa sentit les doigts fins et délicats posés sur son visage. Bien qu’elle avait fait celle qui ignorait la réponse, ces mains ne pouvaient appartenir qu’à une seule personne. Et une seule personne au palais royal aurait osé la toucher de cette manière. Les autres personnes auraient précautionnèrent laisser une certaine distance entre elle et eux, comme si en la touchant ils allaient s’attirer les foudres des gardes ou de la famille royale. Mais heureusement une personne avait compris qu’il n’était pas nécessaire de mettre autant de distance, cette personne ne pouvait être que Seth, son futur compagnon. Un compagnon bien particulier… Rien que le fait qu’il soit près d’elle, qu’il lui bande les yeux et le cœur de la jeune princesse ne put que s’emballer. Avec les yeux fermés, Rhéa put davantage se concentrer sur son cœur, sentant qu’il avait accélérer à peine qu’elle sentit le contact avec le jeune compagnon. Un cœur qui emballe, un besoin permet d’être avec Seth et ne pas voir le temps passé quand elle était avec lui… Aurait elle était victime de cette maladie qu’aucun remède ne peut guérir ? Depuis des années, si ce n’est depuis sa première rencontre avec l’Atlante, Rhéa ne pouvait plus se poser la question, ni se voiler la face. Elle aimait éperdument ce jeune compagnon bien que depuis le début elle savait que c’était impossible. Une princesse ne pourrait jamais épouser un compagnon. Pas dans cette civilisation s’amusant à se croire bien plus supérieure aux autres. Ce n’était ni dans cette civilisation ni dans cette vie que Rhéa pouvait espérer vivre et vieillir aux côtés de Seth. La princesse de l’Atlantide profita encore quelques instants de ce contact chaste avec l’homme qui faisait battre son cœur, de loin elle pouvait entendre le bruissement des vagues et le chant des mouettes, ou du moins elle l’imaginait.
Au bout d’un certain temps toutefois, Rhéa dût se résigner à donner une réponse à la question posée par la mystérieuse personne qui lui bandait les yeux. Sans trop se mouiller, Rhéa demanda s’il s’agissait d’un compagnon, bien que la réponse soit assez évidente aux yeux de la princesse. Pour réponse, Seth commença à s’amuser et à se prétendre être un prince qui avait trouvé sa princesse et non un compagnon au service de sa reine. Une histoire que Rhéa aurait rêvé qu’elle se réalise. Ne pas épouser quelqu’un d’autre, une personne qui a n’en point douter ne saurait être à la hauteur de Seth. Qui n’aurait ni sa douceur, ni son humour, ni son charme. Aucun Atlante quelque soit son titre de noblesse ne pourrait être aussi pur que Seth, le simple compagnon qui par sa fidélité à la couronne pourrait revendiquer le titre de prince. La petite touche d’humour de Seth fit sourire Rhéa. Il sourit à son tour avec une certaine touche de malice, enfantin. Rhéa ne pouvait que le trouvait plus beau, plus séduisant. Plus tous les adjectifs qui pourraient embellir le compagnon. De plus sa plus belle toge apportait à un plus à sa beauté déjà naturelle. Rhéa ne put s’empêcher de se demander la raison pour que Seth s’habille de cette façon. Et la réponse ne put qu’être à la hauteur de la peur de la princesse. Son cœur s’était brisé à l’instant même où Seth lui avoua que c’était pour déclarer sa flamme à une autre fille. Qu’est ce qu’elle croyait ? Que Seth allait l’aimer aussi ? Il était compagnon, il avait la tête sur les épaules lui. Il savait que rien ne pouvait se passer. Pour lui, elle était que son amie au sang royal et rien d’autre. Que pouvait-il y avoir d’autre… Elle avait été vraiment stupide ! Et elle s’en voulait d’avoir laissé son cœur s’enticher de ce compagnon qui ne pouvait que la voir en bonne amie. Après avoir fait sa fixette sur le fait que le cœur de Seth était pris qu’elle n’entendit sa question comme de loin, comme si elle avait eu du mal à passer les oreilles pour atteindre son cerveau. Elle balbuta alors, ne sachant pas trop quoi répondre encore secouée par la nouvelle et essayant de retenir les larmes qui prenaient d’assaut ses yeux.
« Et bien euh… Je ne savais pas trop quoi te répondre… Je n’ai jamais été confrontée à cette situation… On ne me demande pas d’aimer alors… Mais je pense que le seul moyen de lui faire comprendre c’est de lui dire clairement, de laisser parler ton cœur… »
Déçue et malheureuse, Rhéa jeta un coup d’œil vers l’océan. Bien qu’avec la nuit, il était difficile de voir quoique ce soit. L’océan ordinairement turquoise le jour devait presque complètement noir la nuit. A tel point que parfois il était difficile de faire la différence entre le ciel et la mer. Comme si à la nuit tombée, Poséidon étendait les mers et océans afin d’atteindre le ciel et pourquoi pas l’Olympe. Tout en contemplant l’horizon, le vent se leva légèrement, faisait virevolter les longues mèches brunes, certaines venant se coller contre son visage. Afin d’essayer de penser à autre chose, Rhéa demanda ce qu’il pouvait se passer dans les quartiers des compagnons. Ces Atlantes seraient ses serviteurs les plus proches, elle voulait savoir un peu comme ils allaient, être sur qu’il n’y avait pas de tensions entre eux. Mais là surtout, elle voulait ne plus parler de cette fille qui devait être bien plus belle qu’elle pour que Seth tombe dans ses bras. D’ailleurs ce dernier lui avait pris la main, lui faisant soudainement l’effet d’un baume à son cœur meurtri. Même si Rhéa avait des sentiments plus que forts pour Seth, le simple fait d’être son amie lui faisait déjà du bien. Des sentiments ça pouvait s’oublier et puis à son couronnement elle allait se marier à ce moment là elle devrait oublier son beau compagnon. C’était… Un autre moyen pour elle de l’oublier un peu avant la date fatidique. Elle lui sourit à nouveau et contempla son beau visage fin et écouta sa réponse qui lui entailla à nouveau le cœur. Elle avait essayé de changer de sujet vis-à-vis de l’amour de Seth mais ce dernier remettait ça sur le tapis… Rhéa essaya de ne pas en tenir rigueur et de continuer de lui sourire, hochant doucement la tête pour lui montrer qu’elle comprenait. Il lâcha soudainement sa main et Rhéa ne s’était autant jamais sentie aussi seule. Avec cette nouvelle la main de son amour lui était comme une corde pour éviter de s’enfoncer encore davantage dans sa tristesse mais là elle n’avait plus aucun appui, plus aucune idée pour ne pas sombrer. Rhéa eut l’impression que les ténèbres de la nuit s’envelopper doucement pour l’entrainer avec elle.
Rhéa s’efforçait de rien laisser paraitre mais elle se demanda si elle n’était pas mauvaise comédienne quand Seth se rapprocha d’elle en souriant. Avait-il remarqué sa tristesse ? Ou plutôt sa détresse pour être exact. Il était si près d’elle qu’elle en avait du mal à ne pas rougir. Elle espérait que la nuit aussi noire soit elle arriverait à cacher les couleurs pourpres qui se profilaient sur ses joues naturellement blanche. Si elle faisait qu’un pas de plus, elle pourrait effleurer les lèvres du jeune garçon mais elle n’oserait jamais. Son cœur était déjà pris, elle ne le savait que trop bien. Elle l’avait compris et devait désormais se résigner, enfin si elle y arrivait. Alors qu’elle essayait de mettre de l’ordre dans sa tête et dans son cœur, Seth lui annonça joyeusement un défi, le premier qui arriverait à la plage. Elle lui sourit et partit alors en courant. Elle connaissait qu’un seul chemin pour s’y rendre et c’était elle qui avait la clé. Elle quitta alors la cour du château, empruntant le couloir qui menait à la bibliothèque. Les sandales de la jeune fille raisonnaient sur le carrelage sombre du bâtiment. Avant de continuer pour prendre le vrai couloir de la bibliothèque, Rhéa bifurqua sur la gauche prenant un escalier aussi sombre que le reste du couloir. Elle déboucha toutefois sur une pièce bien plus en lumière, de nombreuses torches étaient accrochées au mur projetant leur lumière sur un magnifique lion de marbre blanc. A ses pieds, des agneaux étaient allongés, soumis à la volonté du roi des animaux. Rhéa laissa alors le monarque pour se diriger vers une sorte de machine, un savant mécanisme pour ouvrir le couloir secret. Elle prit la manivelle de droite, essayant d’aligner à la perfection la lune et le petit point orange sur la Terre, l’Atlantide. Une fois terminée, elle prit alors celle de gauche pour faire de même avec le soleil. C’est alors qu’un déclique sonore retentit. Rhéa eut un sourire malicieux, maintenant que la lumière avait vaincu l’obscurité sur Atlantis, elle pouvait nourrir le monarque. Elle s’empara du mouton de bronze et le plaça dans la gueule de l’animal. Un pant de mur bougea, le passage était ouvert. Rhéa s’y engouffra et prit une torche pour s’éclairer. Elle traversa alors un long couloir dans l’obscurité qui descendait légèrement en pente. Elle arriva à ce qui devait être un cul de sac. Elle déposa la torche et déplaça le mur pour sortir. Elle se retrouva alors dans la ville d’Atlantis. Il n’y avait personne à cette heure ci elle put alors courir sans problème vers la plage. Petit à petit elle quittait un paysage de pierre et de dalles pour trouver de la terre et des palmiers. Puis finalement, le chemin déboucha sur l’océan. Rhéa s’arrêta, essayant de reprendre son souffle et à sa grand joie personne. Elle avait gagné, Seth allait bientôt arriver. En attendant son retour, Rhéa se dirigea joyeusement vers l’océan. Elle retira ses sandales pour faire une petite trempette, du moins ses pieds.
Elle était comme une enfant. La tristesse de tout à l’heure s’était entièrement évaporée à la vue de la mer, au toucher du sable fin. La brise qui effleurait la peau de la jeune princesse lui faisait du bien, elle lui redonnait le sourire et une sorte de force. Elle continua de marcher dans le sable, trouvant que Seth était bien long lorsqu’elle vit son nom inscrit dans du sable. Seule la lune lui permettait de voir l’inscription. Rhéa ne put s’empêcher de sourire, son cœur commençant à, à nouveau, battre la chamade. Elle ne put s’empêcher de repenser à cette autre nuit qu’ils avaient passé tous les deux sur la plage, le jour de son anniversaire. Seth avait toujours été pleins d’attentions de style là. Rhéa ne préféra même pas penser ce que le jeune compagnon était capable de faire pour toucher la femme qui avait touché son cœur. En tout cas cette autre fille noble de la cour avait énormément de chance et aurait tant aimé être à sa place plutôt qu’à la sienne. La princesse préféra ne plus penser à cela et finit par remarquer qu’il y avait un petit coquillage juste à la fin de son nom. La lune ne l’avait pas bien éclairé mais finalement Rhéa l’avait vu. Elle sourit et se pencha pour le prendre. C’est alors qu’elle vit en dessous une bague. Un anneau sous le coquillage. Le cœur de Rhéa ne fit qu’un bond dans sa poitrine et son souffle en fut couper. Ce n’était pas possible… Doucement la jeune fille le prit dans ses mains et elle regarda autour d’elle. Personne. Elle ne put s’empêcher de prononcer le nom du compagnon avant de serrer l’anneau dans sa main. Rhéa commença alors à chercher sur la plage le compagnon, elle avait besoin de savoir ce que cela signifiait. Un entrainement pour la vraie fille de son cœur ? Oui ça ne pouvait être que ça. Et pourtant cette raison lui brisait le cœur au plus au point
« Seth ! Seth où es tu ? Seth ! »
Invité
Invité
Sujet: Re: A little pain Sam 1 Oct 2011 - 14:36
Je levais les yeux vers ma douce colombe. Je l’aimais. J’avais peur de lui dire que je la désirais. Que dirait-elle si elle savait que je voulais partager ma vie avec elle ? Elle ne voudrait pas et sa famille s’opposerait à cette union si la jeune reine m’aimait. On ne mélange pas la noblesse avec des soldats. C’est malsain pour la descendance prestigieuse des futurs rois et reines. Le pensais-je ? Non. Je voulais vivre avec elle. Mourir pour elle. Vous pensez que je l’aimais pour son titre, or, je ne suis pas intéressé par le pouvoir. Je l’aimais pour sa beauté mais aussi pour son caractère. Je l’acceptais comme elle était. J’avais tantôt bandais les yeux de ma Reine. Je voulais savoir si elle savait me reconnaître. L’innocence d’un garçon mais la virilité d’un homme comme le dirait ma mère. Je lui demandais qui j’étais. Elle ne répondait pas tout de suite. J’attendais sa réponse tandis que mon ventre commençait à avoir des papillons dans l’estomac. Elle répondit que c’était un compagnon. J’étais heureux qu’elle me reconnaisse. Mais, je lui dis que j’étais son prince dans cette vie. Je l’avais raconté d’une voix amusante. J’aimais l’entendre rire. Je la vis sourire à ma tirade. J’ai eu un sourire plein de malice. Elle me questionnait sur la raison pour laquelle, j’avais cette tenue. Je lui répondis assez franchement mais en omettant le fait que c’était elle, l’objet de mes désirs. Elle répliqua sa réponse. Je la regardais un instant. Admirant sa beauté angélique. Elle était un ange. Mais, elle peut être dangereuse si on l’attaque. Je l’écoutais sans rien dire, je remis une de mes mèches de cheveux à sa place. Je lui disais par la suite « mais admettons que cette femme, c’est toi ? Comment pourrais-je le dire ? Tu es une noble, je n’ai pas le droit d’aimer une noble » lui dis-je tristement. Je me demandais si elle avait compris que cette noble dame était elle. Je poursuivis avec une certaine innocence « cette femme, elle est si belle, si droite, or je suis que son compagnon. » Pour changer de sujet et qu’elle n’a pas le temps de réagir, je lui proposais une course jusqu’à la plage. Je courrais d’un côte, elle de l’autre. Je préparais sa surprise. Qu’est-ce que j’avais fait ? Un dessin en forme de cœur et nos deux prénoms inscrits avec une bague. Je me cachais, je la vis aller sur la plage. Je la trouvais si belle, je l’aurais embrassé sur place. Or, j’avais peur qu’elle me rejette. Je la vit lire le message grâce aux rayons lunaires. Elle n’était plus triste. Mon ange, mon amour avait retrouvé son sourire. Je compris quelle m’aimait. Mais savait-elle que je l’aimais à mon tour ? Elle me cherchait. Je sortis de ma cachette. Je m’approchais d’elle.
- Rhéa … Cette femme que j’aime, c’est toi. Je veux que tu deviennes ma femme, ma lumière, mon royaume, ma vie …. Sans toi, cette vie est qu’un gouffre, une pénombre sans fin. J’ai envie que tu sois là à mon réveille. Et qu’un jour, nous fondons une famille. Je ne t’obligerais pas à avoir des enfants si tu n’en veux pas. Je t’aimerais toute ma vie, mon amour, mon rayon de soleil, ma vie … Je ne t’enfermerais pas dans cette cage que font les autres hommes. Si, je le fais, rappelles moi cette promesse. Je ne veux pas te faire souffrir ma colombe, ma reine, mon unique amour. Acceptes-tu d’être ma femme ? Je comprendrais si tu ne veux pas d’un compagnon pour consort. Ne penses pas que je t’aime par rapport à ce titre. Je t’aimerais si tu étais une bergère ou une pauvre. Je t’aimerais si tu étais bossue ou malade ou stérile. Ton titre n’est rien pour moi. Je t’aimerais comme un fou. Jusqu’à la fin. Car, je n’aime que toi, tes qualités comme des défauts. Rhéa … Mon amour, mon unique amour …
Je finis mon discours, mon cœur se serrait. Je finis par l’embrasser. Un baiser ardent et passionné. J’avais peur de sa réaction. Peur qu’elle refuse de m’épouser. C’était trop tôt et j’étais idiot. Mais, je sentis des secousses. J’avais peur pour Rhéa.
- Part … Sauves toi. Ta vie est plus importante que la mienne …
Des soldats se préparaient à sauver des âmes, le peuple sortait. Ils avaient peur. Qu’allons-nous devenir ? Qui était contre nous ? Je vis une tempête. Je suppliais Rhéa de partir. Je lui disais que nous allions nous revoir dans une autre vie. Je lui promis de l’aimer toute ma vie. Après qu’elle soit partie, j’aidais mes amis, les compagnons. Nous devions mettre la ville en sécurité avant tous de mourir. En rentrant au village, je vis des morts … des blessés. Les dieux étaient contre nous. Je n’ai pas eu le temps de sauver les gens, on m’amenait sur un bateau. Je ne savais pas si ma famille allait vivre ni que ma reine, ma promise si elle le souhait était vivante. J’étais sur l’une des barques mais je tombais dans l’inconscience. Je ne savais pas ce que j’allais devenir … Je me réveillais quelques heures plus tard. J’étais toujours sur cette barque. Des passages m’informaient que l’Atlantide était détruite par Poséidon. Ils ne parlaient ni de Rhéa ni de sa famille. Mon cœur saignait et j’étais malheureux. Je ne saurais jamais si elle voulait être ma femme.
***
Je me réveillais. Combien de temps avais-je dormis ? Je n’en savais rien. Je décidais de me lever et d’aller voir Emily. Je supposais que c’était Rhéa. Pourquoi ? Elle avait le même physique qu’elle. Et, au fond de mon cœur, il restait de l’espoir que ma chère et tendre soit encore en vie. Je toquais à la porte de la jeune garde du corps de la petite amie du chef. Je ne savais comment faire pour qu’elle me réponde. Réfléchis Dorian. Ah oui, je ne me nomme plus Seth mais Dorian. C’est mon pseudonyme.
- Emily, puis-je entrer ?
Je savais qu’elle était une atlante. Donc, il avait des chances que se soit Rhéa. Je vous en prie. Ramenez-moi là ! Elle est à moi ! Et non à Hadès. Je priais pour qu’elle ouvre. J’entendis des pas dans les couloirs. Plusieurs sangs-mêlés discutaient par rapport à un bal masqué. Je savais que je n’en ferais pas partir. J’avais perdue le gout à la danse.
- Je sais qui vous êtes Emily. Vous êtes comme moi. Ouvrez-moi la porte. Je vous en conjure. Je dois vous parler d’une information. Vous n’en serez pas déçue Madame !
Rhéa … Ou est tu ? Es-tu ici ma douce ? Pourquoi, je ne le sais pas ? Je devais dire qui j’étais malgré ma vie … Tant pis, si je mourrais. Je rejoindrais ma femme dans le paradis. Enfin s’il en existe …
- Je suis Seth …
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: A little pain
A little pain
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum