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Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus]

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MessageSujet: Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus] Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus] Icon_minitimeMer 24 Aoû 2011 - 19:01

Il s’ennuyait. Voilà comment ça a commencé.
[Privé : Momus]

Bienvenue à Los Angeles ! La ville des Anges ? Non ! Vous savez très bien ce que l’on dit : “L’habit ne fait pas le moine.” Ici, c’est pareil : le nom de cette ville n’a absolument aucun rapport avec ce que l’on peut y trouver. Désolé de vous décevoir, mais il n’y a pas d’anges là bas ! Si quelqu’un devait vous décrire la ville en trois, ce serait : “Vices”, “Excès” et “Interdit au moins de vingt-et-un ans”. L’avantage était que, dans cette ville située au milieu du désert du Nevada, le mot “Ennui” n’existait pas ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Hadès avait choisi d’aller y faire un tour. Depuis que Perséphone avait quitté les Enfers pour aller rejoindre sa mère à la surface, le palais était froid et sans vie. Il avait quelques domestiques pour lui tenir compagnie, mais ces âmes, choisies parmi des milliards d’autres afin de le servir, n’étaient pas très bavardes.

Assis au bar d’une immense salle de jeu et sirotant un verre de whisky, Hadès observait tous ces humains qui s’agitaient. Dans cette ville ils étaient tous aussi extravagant les uns que les autres. Non loin de lui, une jeune femme, habillée de façon très légère, portait un énorme boa constrictor sur ces épaules. Un peu plus loin, des hommes assis à une table faisaient une partie de poker, et l’un d’eux venait de parier les clefs de sa Ford Mustang GT. Soudain, quelque chose de bruyant attira son attention. Il tourna la tête et aperçu une vieille femme, assise devant une machine à sous qui émettait des tintements sonores. Une voix s’échappa de la machine “
VOUS AVEZ GAGNE LE JACKPOT DE DOUZE MILLIONS DE DOLLARS !

La grand-mère ne réagit pas immédiatement, elle se contentait de regarder la machine à sous avec de grands yeux. Tout le monde était tourné vers elle, et l’applaudissait. Elle ne semblait pas y croire. Il fallu que la machine répète plusieurs fois les mots “
Jackpot”, “Douze millions” et “Dollars”, avant qu’elle ne se rende compte de sa chance. Lorsqu’enfin elle comprit, elle hurla sa joie. Elle criait si fort quelle couvrait le bruit de la machine. Un sourire moqueur s’installa sur les lèvres d’Hadès. Les humains étaient si matériels, seul l’argent les intéressait. Ils avaient oubliés tout le reste. Ils avaient oubliés les Dieux. Ceux qui leur offraient le droit de vivre, ceux grâce à qui ils étaient capables de rire, de rêver ou d’aimer. Ils avaient oubliés qu’ils n’étaient que de simples Humains.

Les Dieux n’appréciaient pas vraiment cette prise de liberté de la part des humains. Et, même s’ils faisaient comme si de rien n’était, ils n’oubliaient pas de leur envoyer, de temps en temps, une petite catastrophe “naturelle” pour leur faire retrouver leur humilité. Comme des parents qui donnent une fessée à leurs enfants quand ils ont fait une bêtise, simplement pour leurs rappeler qui est le chef. Et c’est ce qu’Hadès décida de faire. Une petite punition ne pouvait pas leur faire de mal. Il ferma les yeux quelques secondes, puis reposa son regard sur la vieille dame, qui continuait d’hurler son bonheur. C’est là qu’il l’entendit : le *CLAC*du ciseau des Parques qui venaient de couper le fil. Les cris de la grand-mère s’arrêtèrent. Elle s’effondra au sol. Demain, dans les journaux, le médecin légiste expliquera que son cœur était trop fragile pour une si forte émotion.

Les minutes suivantes furent légèrement agités, des cris, des pleurs et des sirènes d’ambulance, mais lorsque le corps fut sorti du bâtiment, tout revint à la normale. Hadès but une gorgée de whisky et sourit, fier de lui. Mais il savait que demain tout ce cirque recommencerait. Ah ! Elle était loin la bonne vieille époque de la Grèce Antique, où les hommes vénéraient et craignaient les Dieux et leurs offraient des sacrifices et des prières chaque jours. Tant pis, il recommencerait autant que nécessaire, jusqu'à ce que ces minuscules fourmis se rappellent de qui elles sont vraiment.

Il sorti de sa réflexion pour observer à nouveau la salle de jeux. Une femme dansait nue sur une table et un homme avec de grandes moustache lui donnait des billets pour qu’elle continue. Un homme pleurait à coté d’une table de poker, il répétait qu’il venait de tout perdre et qu’il avait une famille à nourrir. Celui là aussi, Hadès aurait-dut le punir, mais il n’e fit rien. De la bonté ? Non, bien sûr que non. Parfois la mort n’est pas la pire des options. Il allait donc laisser cet homme rentrer chez lui et il allait devoir annoncer à sa femme et ses enfants qu’il avait tout claquer en jouant. Il perdrait ainsi sa famille, sa fierté et son honneur. Que la vie était juste et bien faite ! Il leva les yeux vers la table, afin de féliciter du regard celui ou celle qui lui avait administré une correction des plus cruelle. Et lorsqu’il vit qui y était assis, il rit. Il éclata d’un rire joyeux en voyant ce petit homme à la joue balafrée et au visage illuminé d’un sourire moqueur. Momus ! Etrangement, il ne fut pas du tout étonné de le trouver là. Hadès, toujours hilare, se leva et se dirigea vers la table. Il fallait absolument qu’il aille le féliciter pour cette magnifique punition.

Momus n’était pas le Dieu que beaucoup de gens portent dans leurs cœurs, ce qui était compréhensible. En tant que Dieu de la raillerie, il se moquait en permanence de tout et de tout le monde et horripilait les autres Dieux avec ses remarques déplacés, mais tellement vraies. C’était d’ailleurs cette véracité qui rendait ces blagues si blessantes. Et pourtant, son humour tranchant et ses magnifiques calembours avaient toujours beaucoup fait rire Hadès et Dionysos.

Il s’approchait toujours de la table, et une fois qu’il fut assez près et qu’il eut la certitude que Momus l’entendrait, il lança à son intention et d'un ton joyeux :

    -“Je vois que tu t’amuses bien, comme toujours !
Hadès avait toujours un grand sourire aux lèvres. Cela lui faisait plaisir de recroiser ce plaisantin après toutes ces années. Il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi ils ne se voyaient pas plus souvent, après tout, le Roi des Enfers travaillait beaucoup avec les frères et sœurs de Momus : Thanatos, Moros et les Kères, d’autres divinités de la Mort, tous enfantés par Nyx.
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Momus
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MessageSujet: Re: Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus] Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus] Icon_minitimeLun 12 Sep 2011 - 20:40

Il s'ennuyait. Voilà comment ça a commencé. [PV Momus] Tumblr_lltdqxTi4L1qe8o9po1_400

Momus avait toujours aimé les jeux. Qu’importe le type de jeu, réellement, mais tout ce qui permettait de se distraire et surtout de pouvoir se moquer du perdant l’amusait beaucoup. Il était resté pour la plupart des choses un éternel enfant dans sa tête. Être le dieu de la joie était probablement l’un des facteurs qui lui permettait d’être constamment de bonne humeur. Bien sûr, il fallait l’occuper, le Momus, il devenait encore plus exécrable lorsqu’il tournait en rond à force de s’ennuyer. Du moins, de l’avis des autres. Alors on s’évertuait à l’occuper. Mais le petit dieu était maintenant, et depuis bien longtemps, un adulte, il devait donc s’occuper tout seul, trouver des activités ‘intelligentes’ pour s’occuper les dix doigts. On l’envoyait donc paitre allégrement, et le petit Momus, après s’être copieusement moqué de celui qui l’avait rembarré repartait, renfrogné, mains dans les poches vers un nouveau terrain de jeu.

C’était sûrement comme cela qu’il s’était mis à jouer aux cartes. Depuis que celles-ci existaient il avait appris à s’en servir. Et quelques siècles de jeu l’avaient rendu pas trop mauvais, voir plutôt bon. Passer autant de temps avec les mortels, à s’immiscer dans leurs coutumes et dans leurs jeux et s’amuser avec eux était devenu un passe temps. Après quelques boissons, certains humains devenaient plus amicaux et ne prenaient pas note de son humour, disons assez particulier.. Terme utilisé par des mortelles qui ne voulaient pas utiliser un autre vocabulaire devant leurs enfants. Momus se mit à ricaner en passant sa main sur l’enveloppe plastifiée des cartes qu’il tenait en main. Adressant un sourire derrière ses doigts à son vis-à-vis pour lui faire comprendre que pour l’instant entre les deux, il était le seul à avoir une main conséquente et qu’il était encore temps de se coucher. L’homme qui lui faisait face n’avait pas su s’arrêter au bon moment et avait misé plus qu’il ne le pouvait ; ne comprenant pas en regardant les premières parties qu’il fallait savoir ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Et surtout savoir se coucher avant l’inévitable, ou dans ce cas là, ne pas tenter de miser le diable.

Momus était beaucoup de choses, mais il n’était pas un tricheur. Du moins il ne se donnait pas la peine de tricher face à des joueurs humains dans ce genre d’établissements. Il y avait d’excellents joueurs mortels et Momus était plutôt habile de ses doigts lorsqu’il s’agissait de ce genre de supercheries. Mais l’idée même de devoir jouer sérieusement – ou non – contre des professionnels sûr d’eux même le faisait doucement rire. Prendre un jeu de carte au sérieux ? Nyx… Que cela était risible. Les cartes étaient un jeu, un moyen de s’amuser et de dépouiller des mortels, rien de plus, rien de moins. Quelle idée de baser sa vie sur du vent, du hasard, de la chance ? Il fallait mériter d’être puissant et les joueurs de carte se contentaient surtout d’avoir le cul bordé de nouilles –expression mortelle que le dieu aimait beaucoup, tout à fait originale pour une fois – après tout, le fait de compter les cartes était considéré comme tricherie. Il n’y avait donc pas de quoi les encenser, de son humble avis.

Se frottant l’arrête du nez en fixant au loin dans la salle, le regard dans le vide, il attendit que son adversaire joue son jeu, relance la mise ou abandonne, ce qui était sûrement le mieux pour lui à ce stade. De toutes les façons, Momus n’avait pas à se sentir affecté s’il perdait une partie… Sa vie n’était pas en jeu, en tant que Dieu, même mineur, il pouvait survivre. Et il n’aurait aucun scrupule à tricher sur son identité ou à fuir, où qu’il soit. Et puis il n’était jamais réellement tout seul. Ses frères et sœurs n’étaient jamais bien loin de là où il se trouvait.

Oui, même à son âge, Momus continuait de compter sur sa famille pour le protéger, faire un rempart entre lui et les problèmes qu’il pourrait avoir. Il comptait sur eux, il avait besoin d’eux et, bien sûr, en échange il le leur rendait à sa façon. Des centaines, voir milliers de frangins et sœurettes qu’il pouvait avoir, il y’en avait quelques uns tristement connus, à son plus grand bonheur. Thanathos, Hypnos, Eris et compagnie. Si on ne voulait pas se les mettre à dos, autant ne pas s’attaquer à leur famille ? Cela coulait de source pour le petit dieu

Abattant ses cartes avec un large sourire moqueur il s’amusa de la face déconfite qui ornait le visage de son adversaire lorsqu’il eut analysé les cartes qu’il venait d’étaler à la vue de tous. Puis l’homme devint pâle, livide, presque translucide, lui jetant un regard suppliant en espérant que tout cela n’était qu’une supercherie et qu’il ne venait pas de remporter cette partie décisive. Haussant les épaules, il s’appropria les mises qui se trouvaient entre eux tout en lorgnant doucement sur l’homme qui s’était levé en le suppliant de lui laisser quelque chose, qu’il venait de tout perdre.

T’avais d’jà pas grand-chose, t’peux te dire que la vie t’aimais pas, mon gars, dans tous les sens du terme.

Grand sourire pour mieux faire passer la pilule, il s’enfonça dans sa chaise, bras croisés, le suivant du regard alors que l’homme partait la tête basse, les yeux mouillés. La silhouette du perdant ayant disparu, il entreprit de tirer les cartes à lui pour pouvoir reconstituer le paquet si éventuellement quelqu’un d’autre souhaitait le défier. Occupé à les replacer droite, il ne remarqua pas de suite la personne qui était venu à sa rencontre et il sursauta au ton de la voix. Relevant la tête, laissant le paquet de cartes sur la table, il se releva aussitôt, la main sur le cœur avec un grand sourire en reconnaissant celui qui lui avait adressé la parole. Ce n’est pas tous les jours que l’on croise le seigneur des Enfers.

Pour sûr, votre infernale Seigneurerie.

Imitant un brin de courbette avec ironie, la main sur le cœur, le rictus plus large encore il se rassit sur son siège, se réajustant pour ne pas paraitre trop petit et se gratta la cicatrice qui ornait sa joue.

Quel vent vous amène dans un lieu si mal famé, seigneur des Enfers ? Comment va la princesse ? Oh... J’oubliais, c’est la période où elle est chez l’invivable belle mère. J’me suis toujours demandé…Ca ne vous énerve pas de devoir plier face à la marâtre et de ne pas pouvoir garder Princesse à la maison ? Vous d’vez vous ennuyer .. hrm.. pendant ces quelques mois. Oh.. et comment va Thanathos ? Hein ? Hein ?

Trépignant à moitié sur son siège, oublieux de toute courtoisie, il s’adressait au Dieu comme il aurait parlé à n’importe quel hère ou un de ses frères. Mais c’est bien cela qui caractérisait le petit Dieu, cela ne l’effleurait même pas d’être poli et courtois, pour de vrai. Grand jeu que la vie. Toujours tout sourire et heureux. Reprenant le paquet de cartes en main, il entreprit de les mélanger et jeta un coup d’œil au seigneur des Enfers.

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